Canon présente le Canon EOS M5, nouvel hybride avec de nouveaux arguments pour revenir sur le marché de l’hybride.
Le nouvel EOS M5 embarque un capteur APS-C de 24 Mpx Dual Pixel AF issu de l’imageur présent dans le reflex 80D, le capteur est épaulé par un processeur Digic 7. La rafale annoncée est de 7 i/s pendant 5 secondes et passe ensuite à 5 i/s. À noter que son obturateur plafonne au 1/4000s.
Le Canon EOS M5 intègre enfin un viseur électronique composé d’une dalle Oled de 2.36 Mpx avec une cadence de rafraîchissement de 120 i/s. Le flash intégré fait également son apparition.
Concernant la vidéo, nous avons du FullHD à 60 i/s, une stabilisation électronique sur 5 axes est disponible et viendra en complément de la stabilisation optique de l’objectif. En plus du WiFi/NFC, le Bluetooth fait son entrée pour permettre le pilotage du boîtier via une application sur smartphone.
L’autonomie, talon d’Achille des hybrides en général, est annoncée pour 290 clichés.
Ce nouvel hybride sera disponible courant novembre soit boîtier nu pour environ 1099 CHF, soit en kit avec un 15-45 mm f/3,5-6,3 IS pour un tarif avoisinant les 1399 CHF. Canon profite de la présentation de son nouveau boîtier pour compléter la gamme d’optique avec un télézoom polyvalent 18-150 mm f/3,5-6,3 correspondant à un 29-240 mm en équivalent 24×36, disposant d’une stabilisation optique jusqu’a 4 stops et d’une motorisation STM. Il sera disponible à un tarif avoisinant les 549 CHF à la fin de l’année. Un kit avec le 18-150 mm f/3,5-6,3 sera également disponible pour un tarif avoisinant les 1599 CHF.
Olympus présente le successeur très attendu de l’OM-D E-M1 premier du nom apparu fin 2013. La définition du capteur 4/3 Live MOS passe à 20 Mpx et est épaulé par un processeur TruePic VIII qui comporte deux processeurs quadricoeurs, un pour l’AF, l’autre pour l’exposition et les autres tâches, et un système de stabilisation sur 5 axes. Le système d’autofocus à détection de phase de l’OM-D E-M1 Mark II dispose quant à lui de 121 collimateurs tous croisés pour un suivi du sujet encore plus performant et une couverture de 80% en largeur et 75% en hauteur.
La performance de l’autofocus semble époustouflante sur le papier puisqu’il tape à 15 i/s en obturation mécanique et à 18 i/s en obturation électronique en RAW et en autofocus continu et vous avez la possibilité (de taper à 60 i/s avec une mise au point unique. Un nouveau système appelé Pro Capture fait son apparition et permet de saisir le moment privilégié avant le déclenchement, il enregistre jusqu’à 14 Raw en continu avant que le déclencheur ne soit enfoncé. Le viseur électronique de l’appareil offrirait de plus un temps de réaction de 6 ms et une cadence de 120 i/s.
Bien évidemment, le boîtier est tropicalisé à l’image de la construction robuste de son prédécesseur. À noter, l’arrivée d’un deuxième emplacement pour carte SD même si un seul slot est compatible UHS-II. L’autonomie semble avoir été revue donc la puissance de la batterie a été revue en conséquence et passe ainsi à 1720 mAh, Olympus annonçant une amélioration de l’autonomie de 40%.
L’appareil sera proposé nu ou en kit avec l’objectif M. Zuiko Digital ED 12-40 mm f/2,8 Pro, aucun prix ou date de disponibilité n’ont pour l’instant été annoncés, mais sa commercialisation semblerait être prévue pour la fin de l’année.
Panasonic son un nouveau bridge et plus précisément le successeur du FZ1000, le Panansonic LUMIX FZ2000.
Le zoom passe du 24-400mm f/2.8-4 au 24-480 mm f/2.8-4.5 d’origine Leica, nous gagnons en amplitude de focale, mais on perd légèrement en ouverture à fond de zoom.
Sur le côté, Panasonic a intégré un curseur permettant de régler le filtre ND intégré sur quatre positions (1/4, 1/16, 1/64 et auto) et trois touches de fonctions paramétrables permettant d’assister le zoom en créant des effets cinéma, dont le zoom progressif, et effet Vertigo et offrant un contrôle plus fluide de l’iris (à 9 lamelles).
La formule optique est composée de 16 éléments répartis en 11 groupes dont cinq lentilles asphériques, quatre en verre faible dispersion ED et un élément UHR ultra haute rsolution. Le Lumix FZ2000 reprend le capteur BSI CMOS Type 1″ de 20 Mpx déjà bien connu, associé au processeur du Lumix GX8. Pour garantir une bonne netteté aux images, Panasonic a reconduit le stabilisateur cinq axes Hybrid O.I.S.
Concernant le viseur, le FZ2000 reprend la dalle Oled de 2 360 000 points avec un grossissement de 0,74x en équivalent 24×36 et sa couverture de 100 %. Quant à l’écran 3″ orientable de 1 040 000 points, il devient tactile.
Du côté de l’autofocus à 49 zones par détection de contraste, il conserve la technologie DFD (Depth From Defocus) pour un fonctionnement rapide et la rafale peut atteindre 50 im/s avec obturation électronique ou 12 im/s en mécanique en AFS (7 ips en AFC), sur 80 JPEG ou 30 RAW. Le FZ2000 récupère toutes les fonctions Photos 4K soit le Post Focus et le Photo Stacking.
Du côté de la vidéo, le FZ2000 filme bien sûr, en 4K UHD 3840 x 2160 pixels en 30 ou 24p et applique cependant un crop de 1,5 x. Bien sûr, il dispose d’une prise micro et d’une prise casque. Le FZ2000 propose, tout comme le Lumix GH4 débridé, une durée d’enregistrement illimitée, Panasonic paye la redevance caméscope pour ce boîtier, donc finie la limitation à 29´59″ !
Le Lumix FZ2000 arrivera en magasin début novembre, à 1299 CHF.
Leica se met à l’instantané, oui, vous avez bien lu ! Le succès de Fujifilm et ses Instax ne se dément pas, Leica a donc décidé de sortir son appareil instantané, le Leica Sofort. De forme carrée aux bords arrondis, disponible en blanc, jaune, et vert claire menthe. L’objectif, siglé Automatik-Hektor, a une distance focale fixe de 60 mm (équivalent 34 mm en 24×36) et une ouverture de f/12,7. L’obturation est comprise entre 1/8 s et 1/400 s. L’appareil est alimenté par une batterie lithium-ion dont l’autonomie est d’environ 100 vues.
Le Sofort accepte les films instantanés Instax. Il sera commercialisé par Leica en pack de 10 ou 20 vues couleur, ainsi qu’en pack de 10 vues noir et blanc. Le prix des pellicules, disponibles courant novembre, n’a pas encore été dévoilé. Leica annonce déjà des films spécifiques à la marque, dont un monochrome à tons chauds, et des accessoires comme sacoche, présentoir, album, bandoulières de couleur assorties à chaque appareil, des boîtes de rangement colorées, des cartes postales pouvant intégrer des photos instantanées.
L’appareil sera vendu 279 CHF à partir de mi-novembre 2016.
Panasonic a présenté un LUMIX G80, petit frère du GX80, reprenant les caractéristiques de ce dernier tout en adoptant le design d’un mini reflex et est également tropicalisé pour les photographes baroudeurs. Le G80 est conçu autour du capteur micro 4/3 16 Mpxl dépourvu de filtre passe-bas et accompagné d’une nouvelle version du processeur Venus Engine censé améliorer le rendu des images en basse lumière. L’obturateur mécanique est désormais électromagnétique afin d’être plus silencieux. À noter la présence d’un mode économie d’énergie offrant à l’appareil jusqu’à un triplement de son d’autonomie électrique par la mise en veille instantanée du viseur et de l’autofocus lorsqu’ils ne sont pas utilisés, ce qui permet d’offrir jusqu’à 800 à 900 déclenchements au lieu de 380 quand ce mode n’est pas activé.
Parmi les principales spécifications techniques, nous retrouvons la double stabilisation capteur et optique, la mise au point DFD à détection de contraste, un mode rafale performant (9 im/s en AF-S, 6 im/s en AF-C sur 40 Raw ou 200 Jpeg) et différentes fonctions tournant autour de la photo 4K.
Le G80 devrait être disponible courant septembre pour 899 CHF nu, 999 CHF en kit 12-60 mm tropicalisé et 1299 CHF avec un 14-140 mm.
Voici donc les principales nouveautés de la dernière Photokina 2016 ! Rendez-vous dans 2 ans pour la prochaine Photokina. D’ici là, d’autres nouveautés auront fait leur apparition… Et vous qu’elles sont les prochaines nouveautés que vous attendez ?
Laisser un commentaire