Tous les amateurs de RPG en monde ouvert connaissent forcément Bethesda. Le studio américain est passé maître du jeu d’aventure à grande échelle grâce à des jeux comme la saga des Elder Scrolls et des Fallout à partir du troisième volet. Pour être honnête, j’adore ce genre de jeu depuis Oblivion mais je n’arrive jamais à en finir un car, avec tout ce qui sort dans le courant d’une année, il me faudrait au minimum deux ou trois vies pour tout faire. Bethesda ne fait donc pas d’exception avec le quatrième Fallout.
J’ai craqué et me suis quand même offert la Pip Boy Edition sur Xbox One (et oui, j’avoue que m’offrir une édition collector d’un jeu que je ne finirai pas tient du masochisme mais elle est tellement classe!).
Après avoir déballé cette petite merveille, je me suis plongée dans ce nouvel univers. Ayant gardé un chouette souvenir de Fallout New Vegas, le dernier avant Fallout 4, j’avais hâte de voir ce que ce quatrième opus pouvait me réserver.
L’univers Fallout, pour ceux qui le découvre, se passe aux USA dans une version alternative des années 50 où les humains cohabitent avec des robots de maison intelligents. On incarne, à choix, un homme ou une femme, dont le visage peut être modifié dans les moindres détails. Pour échapper à un bombardement atomique imminent, on se dirige dans un abri pour se faire cryogéniser et ainsi se réveiller 210 ans après la catastrophe. Une fois réveillé, on se retrouve dans les décombres du monde qu’on a connu. A part de nombreuses missions secondaires, la mission principale est, avant tout, de retrouver le fils du héros, enlevé dans l’abri.
Graphisme amélioré, customisation extrême des nombreuses armes et des compétences, et bien sûr, on peut aisément passer de la première à la troisième personne. Le premier compagnon qu’on trouve est un chien australien, descendant de Dogmeat de Fallout 3. Que se soit, le chien, l’humain ou encore le robot, chaque acolyte a ses qualités et obéit à nos ordres. On se rend également compte qu’il y a deux sortes d’êtres vivants: ceux qui ont réussi à s’abriter et ceux qui sont restés dehors et qui ont évolué bizarrement. Tantôt on peut trouver des vaches à deux têtes ou bien des grosses bêtes telles que les écorcheurs.
La grande nouveauté se trouve dans la construction. A chaque endroit où on trouve un établi, on peut gérer tout ce qui se trouve dans un certain périmètre. Chaque objet peut être pris et démonté dans l’inventaire afin de récupérer les matières premières et ainsi les recycler. On peut donc se faire des bases pleines de meubles qu’on aura disposés ou fabriqués, où on peut stocker des multitudes d’objets ou d’armes, et mettre en place des systèmes de défense avec, par exemple, des tourelles.
A tout cela s’ajoute un autre point positif: la sauvegarde rapide. Pour un jeu comptant un nombre infini d’heures de gameplay, la sauvegarde rapide offre un moyen de conserver sa progression à tout moment.
Et les défauts me direz-vous! En effet, un jeu d’une telle ampleur ne peut pas être parfait. Des ennemis morts pris de convultions, des IA qui s’incrustent dans des meubles et j’en passe, Fallout 4 est truffé de bugs. Ça n’étonnera pas les fans de la saga qui en auront vu d’autres et vous savez quoi? C’est tout sauf grave car un jeu aussi complet que riche ne peut que vous distraire pour les longues soirées d’hiver à venir alors accrochez-vous à votre Pip Boy et embarquez-vous dans ce nouveau monde!
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