J’écris cet article en ressentant une très grande émotion. Nous venons de perdre un des plus grands compositeurs de musique de films. Il y beaucoup à dire sur ce génie, j’ai grandi avec la musique du maestro italien Ennio Morricone qui a traversé les époques pendant plus de 70 ans. Il a travaillé avec de nombreux réalisateurs, inspirés de nombreuses générations de réalisateurs qui aujourd’hui lui rendent un hommage sans conséquent à travers le monde.
Né le 10 novembre 1928 à Rome, c’est en 1964 qu’il signe sa première collaboration avec Sergio Leone. Pour une poignée de dollars, puis Le Bon, la Brute et le Truand (1966), Il était une fois dans l’Ouest (1968)
Notamment, c’est suite à son amitié avec son ami Sergio Leone et la géniale partition de Pour une poignée de dollars qu’il acquiert une renommée internationale, on connait la suite.
De Sergio Leone à Quentin Tarantino
La musique peut elle transformer un film en chef-d’oeuvre. OUI
L’histoire a connu de grands compositeurs. Ennio Morricone aura marqué. Par des mélodies inoubliables remplis de sensibilité, poésie et force. Il ne suffira pas de voir un film pour savourer son intensité musicale, pour le plus grand plaisir des fans, il fera de très nombreuses tournées musicale, entre autre l’Italie, Paris, Londres, Tokyo, Moscou…
Durant la 79e cérémonie des Oscars en 2007, il est récompensé par un Oscar pour l’ensemble de sa carrière
Aussi, c’est en 2015 qu’il compose la musique du film Les Huit Salopards de Quentin Tarantino pour lequel il reçoit un Oscar bien mérité.
Ainsi, de la trilogie du dollars reste Clint Eastwood. L’homme sans nom et au célèbre cigarillo était présent lors de la cérémonie des oscars en 2007.
Également, ce dernier lui a remis en main propre un oscar honorifique.
A la question que vous vous posez tous, pourquoi n’a t’il jamais composé de musiques pour les films de Clint Eastwood ? Il répond tout simplement par respect pour Sergio Leone. Plus tard, Il l’a regretté.
Écoutez, regardez,soyez guider par la perfection. C’est tout simplement de la pure classe, je ne trouve pas les mots pour décrire toute l’intensité. La musique parle d’elle même.
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