Je l’attendais avec impatience et me voila enfin possesseur de cet étrange jeu à la pochette plus qu’alléchante.
Je vous avais déjà offert une petite preview sur ce titre qui semblait vraiment hors du commun, un titre qui semblait bien plus étrange que tous les autres jeux sortis à ce jour et voila enfin le test que je vous avais promis.
Pour commencer il serait bon de poser l’histoire de ce jeux , car malgré le genre bien particulier , il n’en reste pas moins interressant et pourvu d’un scénario des plus complets. Donc nous allons jouer Vincent ( excellent prénom d’ailleurs 😉 ) un trentenaire indécis qui se retrouve entre sa copine Kathrine , qui elle désire le mariage , les enfants et la vie sans vêtements qui trainent partout. De l’autre côté, nous avons Catherine, charmante, délicieuse et capricieuse… elle va faire vaciller la vie de Vincent en se glissant dans son lit. Tout cela se passerait plutôt bien, si chacune de vos réactions par rapport a ses situations n’avait pas une incidence sur la suite du jeu … qui d’ailleurs n’est pas de tout repos.
Une fois le scénario poser, il serait dommage de passer à coté du plus gros principe du jeux, le puzzle game. Oui oui , Catherine en gros, c’est un puzzle game bien emballer dans de la petite culotte en dentelle et les jolies sourires de la blonde ensorcelante de la pochette … mais au fait, chaque nuit, vous partez dans vos cauchemars et pour en sortir vous allez devoir gravir une tour en tirant des blocs le plus rapidement possible, car outre le fait que vous pouvez tomber et dessiner de jolies dessins avec votre sang sur le pavé, vous aurez des créatures ignobles qui vous feront stresser pour finir toujours plus rapidement les niveaux. Donc voila ce qui se cache vraiment derrière les charmes de Catherine, c’est une malédiction qui fait partir chaque nuit notre héros dans ses cauchemars où vous n’êtes pas sûre de vous réveiller.
Heureusement le matin est là pour vous redonnez gout à la vie , une petite pause avec ses amis au resto, dans des cinématiques tout simplement superbes, dans un style manga que j’aime beaucoup. Le soir par contre c’est une autre paire de manche, car vous vous retrouver au Stray Sheep, un bar ou vous voyez vos amis. La commence la partie sociale de ce jeu, où vous pourrez essayer de changer les choses, en commencent par répondre aux sms que vous recevrez, la encore un système simple, soit tu l’envoies bouler, soit tu te laisses tenter, un dilemme toujours plus dur, surtout quand la jolie blonde vous propose des photos d’elle 😉 … à ne regarder qu’aux toilettes, c’est important. Ce passage dans le bar est intéressant car on y retourne chaque soir et cela permet de développer la personnalité de Vincent, qui va commencer à choisir entre sa nouvelle maîtresse, ses amis et sa copine.
Il y a 8 nuits à passer comme cela et je vous avouerais que où j’en suis, la difficulté des puzzles est assez impressionnante, mais toute fois très intéressante. La petite jauge qui vous dit si vous partez sur le chemin de la raison, le chemin où vous choisissez de continuer avec votre copine Kathrine est pour ma part toujours dans le bleu … mais la tentation de la petite jauge rouge, celle qui pourrait me laisser glisser dans les bras de Catherine se rapproche dangereusement.
Catherine est pour moi un jeu vraiment unique et je trouve qu’il méritait un article pour être présenter comme il se doit , il est disponible actuellement , mais uniquement en anglais sous-titrés anglais. Je vous rassure , il y a pas mal à lire, mais c’est assez accessible pour tout néophyte anglophone.
Une histoire comme on n’en voit pas souvent, sur le thème des hommes qui sont maudits quand ils trahissent leur copine, c’était osé de la part de Atlus , mais le pari est réussi, très bien réalisé et la morale est parfois aussi simple qu’un mouton!
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