A la base, je voulais vous parler de potion magique car, après le proprement atroce troisième opus des aventures d’Astérix, je me réjouissais sincèrement du nouveau, étant un grand fan de la Gaule résistante ! Malheureusement, comme tous les autres métrages de la franchise – à part le « Cléopâtre » de Chabat - si les acteurs tentent de faire au mieux et c’est parfois payant, il y a un énorme problème de rythme, cela dès le début ! Malgré quelques bonnes idées, on s’ennuie fermement !!!! Donc, au lieu de pleurer pendant 5 minutes, faisons-nous plutôt plaisir en parlant de Wu Xia : en « français » Swordsmen !
Nous sommes sous la dynastie Qing (dernière dynastie, 1644-1912). Liu Jin-xi, fabricant de papier, mène une vie paisible dans un village isolé avec sa femme Ayu et leurs deux enfants. Mais l’arrivée d’un détective va bouleverser leur existence…
Si j’ai envie de vous en parler, c’est que c’est la dernière production chinoise à ABSOLUMENT ne pas manquer depuis les deux premiers IP Man (en attendant The Grandmaster de Wong Kr Wai qui sortira le 17 avril au cinéma – mais il est déjà dispo sur le net pour les plus impatients comme moi… et c’est un sacré chef d’oeuvre !!!!). A nouveau avec celui qui a succédé à Jet Li il y a une bonne dizaine d’années de cela, je veux parler du génie Donnie Yen. Ici encore, en plus de tenir le premier rôle, il réalise les chorégraphies des combats. Je vous assure, c’est de la folie contagieuse !
Tout commence bizarrement avec un affrontement au premier abord ridicule nous montrant la mort de deux grands connaisseurs en arts-martiaux. Une enquête Sherlock Holmesque va dès lors commencer. On sent très rapidement que ce fait divers cache un mystère, lui-même dissimulant une grande légende. Pour ceux ne le sachant pas, le Wu Xia, c’est “les aventures d’un chevalier expert en art martial durant les temps anciens qui, lié par un code d’honneur, se doit de protéger les pauvres de l’oppression”. Ainsi, l’attente concernant le métrage était réellement grande vu son titre. Et si tout démarre calmement, c’est face à un divertissement de très haute volée que l’on se retrouve très rapidement. On sent toute la volonté de faire participer le spectateur à une aventure au souffle épique et à la beauté ultra travaillée. Les influences sont diverses car le métrage prend un nouveau virage bienvenu dès l’enquête résolue, nous emmenant dans une lutte pour la liberté et la survie. Il sera évidemment bien question de code d’honneur mais aussi de « code » familial et de responsabilités. Les quelque deux heures quarante défilent devant nos yeux avec un tel plaisir emballant et communicatif que l’on s’attache aux personnages de très belle manière et on en redemande ! C’est ainsi que ce patchwork de métrages aussi fameux qu’improbable réunissant pour le meilleur, le « History of violence » de Cronenberg, le « Sherlock Holmes » de Guy Richie, « IP Man », « Twlight samouraï » et j’en passe, aura un goût de feu d’artifice à l’énergie revigorante utilisant un maximum les ressources vectrices de bonheur cinéphilique aussi bien visuelles qu’auditives avec une aisance certaine. Bref, le cinéma chinois tient un métrage réellement addictif et divertissant qui plaira à un maximum de personnes. Même les plus frileux concernant ce genre d’histoires venues d’Asie pourront sans mal se prendre au jeu et apprécier. En une seule onomatopée : waouh !!!
Un dernier coup de sabre sur les suppléments ?
Plutôt LE supplément vu qu’un making of réduit sera le seul compagnon de jeu de ce film jouissif à souhait. Par contre, pour aborder un peu la qualité de l’image et du son de cette œuvre, je vous assure que vous en aurez pour votre argent. Des plans d’une maestria à tomber et des idées de mise-en-scène magnifiées par la qualité impressionnante du blu-ray. Et là, on peut même aller jusqu’au YOUHOUHOU de Albert Le Vert !
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