Chaque lundi, aux alentours de 16h30, votre humble serviteur Florian De La Fnac chronique un manga de son goût : une découverte, un classique ou une curiosité.
Cette semaine : Wolf Guy de Yoshiaki Tabata et Yuki Yogo, chez Tonkam.
Jeune professeur dans un lycée à problèmes, Mademoiselle Aoshiak rentre chez elle après une soirée arrosée. Arrivée dans un parc sombre, elle croise Akira, un lycéen qui se fait poursuivre par une bande de voyous. Le lendemain, à peine remise de cette aventure, elle recroise Akira, qui est en fait le nouveau lycéen de sa classe. Personnage mystérieux et taciturne, il soulève un certain intérêt chez sa nouvelle professeur, qui va rapidement découvrir que c’est un loup-garou.
Manga au scénario et personnages assez classiques, Wolf Guy n’en reste pas moins un seinen efficace, où l’on retrouve tout les ingrédients nécessaires : action, violence, héros et méchant charismatiques, jolies filles, etc. L’histoire laisse sa place aux scènes entièrement visuelles qui rivalisent de cadrages tombants, de ralentis surprenant et de gros plans violents. Les twists étant innombrables, la mise en scène et le découpage sont d’une importance majeure. Mais au-delà des aspects techniques, Wolf Guy est surtout un seinen comme on en fait presque plus. Avant nous avions des séries quasi-cultes, telles Berserk, Gantz, Ubel Blätt, MPD Psycho, Zetman, Monster, j’en passe et des meilleures, alors qu’aujourd’hui, peu de séries peuvent se targuer de prendre la relève. Heureusement, nous avons Sun-Ken Rock, Syndrome 1866, le récent Sprite et enfin Wolf Guy. Déjà terminé au Japon (12 volumes), ce dernier répond aux attentes du public, sans réinventer, mais en poussant plus loin les limites d’un genre établi. Et ce pour notre plus grand plaisir, avoué ou pas !
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