David Pelame (François Damiens), n’est pas bien dans sa vie. Il est brimé au travail car il n’a jamais pu devenir un grand avocat, l’entreprise pour laquelle il travaille le traitant comme un vulgaire gratte-papier.
Côté famille, ce n’est pas mieux, son couple bat de l’aile et sa femme, Christine (Pascale Arbillot) vient de se faire licencier.
Pourtant le soir de Noël, alors que David promène son chien il va tomber sur une sacoche remplie de cocaïne…
L’occasion faisant le larron, du jour au lendemain le bon père de famille devient dealer de drogue.
Paradoxalement les choses vont se mettre à aller mieux, au bureau David décroche un contrat ce qui lui vaut la promotion tant convoitée.
Cela dope sa libido et lorsque sa femme Christine découvre les activités illicites de son mari, elle va utiliser ses compétences en logistique pour professionnaliser leur business. Très vite le beau-père et les enfants seront mis dans le coup aussi.
Le propriétaire de la sacoche finit par se faire connaître et réclame son dû…Mais contre toute attente David gère tellement bien ce commerce que Gilles Cohen alias « Patron » va le faire travailler pour lui.
Politiquement incorrect et irrévérencieux, le film pourtant ne fait à aucun moment l’apologie de la drogue, bien au contraire, il analyse comment celle-ci modifie la cellule familiale, renforçant-paradoxalement-liens entre les membres de celle-ci.
Ce n’est pas tant un film sur la drogue qu’un film sur les rapports familiaux.
La cocaïne étant le « révélateur » de ceux-ci.
Une comédie française donc mais à l’angle d’attaque à la « Weeds » ou « Breaking Bad ».
Seul bémol, s’il fallait en trouver un; le film montre les limites de la palette de comédien de Damiens, malgré une performance toute en finesse, le souvenir de ses géniales caméras cachées et son accent belge ne sont jamais très loin.
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