Le hasard fait décidément bien les choses.
L’autre soir une petite affiche à la gare de Fribourg a failli me faire rater mon train: The Darkness en concert le vendredi 26 août à Winterthur? Tout simplement impossible; le groupe a cessé d’exister en 2006, après le départ du chanteur Justin Hawkins. Le site du festival m’en dit plus: le groupe décide de revenir en force et prépare un nouvel album.
Mais quelque chose me turlupine; le chanteur est-il vraiment le même? Est-ce le même homme qui quitta le navire? La nouvelle photo du groupe montre un homme aux cheveux bruns au lieu de blonds, un torse (presque) couvert de tatouages et une pilosité faciale apparente. Une seule chose à faire…en avoir le coeur net.
Le jour J, la météo fait des siennes et les intempéries retardent les trains. Une fois sur place, j’ai 15 minutes de retard, je me laisse guider par le son des guitares et arrive en plein Friday Night. C’est un signe, la soirée s’annonce bien! Là je me rends compte que je me trouve dans une rue prise d’assaut par une foule en délire en plein centre-ville et tous sont tournés vers la scène installée au fond. Mais que vois-je? Justin? C’est toi là-bas dans la lumière? C’est bien lui! En effet, 5 ans et une désintox, ça vous change un homme! Le groupe au complet est bel et bien revenu pour jouer les chansons qui ont fait son succès. Or, j’entends déjà les meilleurs critiques dire qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Pour ma part, il me semble judicieux de faire une tournée pour raviver le souvenir du groupe avant de présenter un nouvel album. Et ça marche! La mayonnaise prend à nouveau. Soudain, un changement de costume me sort de mes pensées. Justin Hawkins revient sur scène dans une combinaison à rayures, échancrée à l’extrême et munie d’une partie en soie cachant sa virilité. J’adore! Le glam jusqu’au bout des cordes, The Darkness enchaîne ses tubes: Is it just me?, Givin’ up, One way ticket et I believe in a thing called love que les gens reconnaissent et acclament. Puis, Love on the rocks vient clôturer le show. Le groupe décide de le faire durer et, pendant que le bassiste Frankie Poullain donne le rythme au public en tapant des mains, Justin Hawkins traverse la foule sur les épaules d’un agent de sécurité en livrant un de ses solos de guitare dont il a le secret.
Laisser un commentaire