Je ne pouvais pas passer à côté de la grande rencontre entre deux mastodontes du divertissement que sont Spielberg et JJ Abrams pour un métrage qui, en gros, va voir E.T. fricoter avec Lost et Alias ! Un film sorti de la tête du plus jeune des deux mais quand même un peu supervisé par le sénior : )
Dès l’apparition du logo de Amblin, le studio mythique de papy Steven ayant enfanté des films cultes comme Les Gremlins, les Retour vers le futur, Roger Rabbit et encore moult autres, on va être invité, par ce fou du 7ème art qu’est JJ Abrams, à partager un amour de cinéma infini. La plus belle dédicace que l’on pouvait faire aux oeuvres des années 80, compilée avec beaucoup de respect, de nostalgie et un coeur gros comme ça ! Une aventure pleine d’émotions dans laquelle les événements et l’action vont s’enchaîner avec une énergie prenante et communicative, comme un génial tourbillon de folies filmées ! Un très beau film qui n’a l’air de rien mais qui nous emmène loin.
Mais que répondre à ceux qui disent que ce n’est finalement qu’un sous-Spielberg ou un ersatz de celui-ci ?
Bien sûr, on pense légitimement à une fusion entre les deux films du réalisateur américain que sont E.T et Rencontre du troisième type mais Super 8 arrive, pour moi, sans peine à dépasser ce statut. Abrams s’est, pourrait-on dire, inspiré de l’univers de son maître. Mais pas seulement car on sent des influences multiples qui sont déjà légions depuis le début de son cinéma : on voit ou entend notamment des clins d’oeil à Georges A. Romero, Predator, j’en passe et des meilleurs ! Son produit est le fruit de beaucoup de travail sur les rapports des différents protagonistes entre eux, la construction du scénario qui se permet un brouillage des codes pour mieux répondre à ses envies ou encore reproduire des moments oubliés comme des « lens flare »… donnant un aspect stellaire à ses images de nuit (surexploités dans son Star Trek, ils sont tout bonnement splendide ici) ! En plus du bonheur sans limite procuré à la vision de ces gosses s’éclatant à faire leur film et découvrant quelque chose qui les dépassent complètement – chacun étant très instruit et passionné par son domaine technique, effets spéciaux ou encore maquillage, on distingue facilement, au travers de leurs yeux, JJ et ses amis d’enfance usant de la bobine et faisant leurs premiers pas avec les joies d’un tournage -, on admire une technique irréprochable, des effets spéciaux aux petits oignons et une photo nostalgique qu’il fait bon admirer.
Sans oublier les bonus qui sont passionnants ! Ils parlent du plaisir de la caméra et de faire un métrage, grâce à des featurettes en pagaille dans lesquelles le réalisateur nous conte sa passion depuis l’âge de 8ans pour le cinéma, les images et les histoires. Des moments vrais et touchants qui créent un réel plaisir et qui valent, même s’ils sont parfois courts, l’achat du blu-ray !
Emerveillement, rires et frissons sont au programme. Alors, nom de Zeus… que demande le peuple !?
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