Et si vous promettiez de ramener une étoile tombée sur terre à la femme qui fait vibrer votre coeur comme cadeau pour la demander en mariage ? C’est de ce postulat fantastique que démarre ce qui va être, à mon sens, une des plus belles histoires d’aventure et d’amour que le cinéma moderne ait conté…
Bienvenue dans un monde où la magie règne en maître !
Film venu d’Angleterre avec de véritables moments d’anthologie, une force narrative jubilatoire et une énergie revigorante folle qui emporte tout sur son passage, ce Stardust est pour moi, tout simplement, la crème de ce genre ; allez soyons fou, son porte-étendard !
Certes c’est plus son côté récréatif qui a éveillé ma flamme de cinéphile, mais après la cinquième vision en trois ans, je me surprends à toujours plus apprécier ce voyage (à effectuer dans la langue de Shakespeare, please). Peut-être cela vient-il du fait que je connaisse maintenant mieux certains de ces excellents acteurs anglais qui peuplent le métrage. Je pense surtout à Mark Strong et Jason Flemming qui ont depuis fait mon bonheur dans des films aussi fous que Kick Ass (que j’ai critiqué ici et est du même réalisateur que Stardust ; j’y reviendrai plus bas), Sherlock Holmes, Robin des bois (version R.Scott) et j’en passe ! Mais la principale force de cette poussière d’étoile (Stardust) est que l’on en ressort avec un sourire presque figé, une envie de se dépasser soi-même, de franchir certaines limites, certains murs et d’apporter du bonheur à ceux que l’on aime, pour toujours.
Il s’en dégage aussi, surtout, un plaisir de cinéma comme on en vit que très (trop) rarement ; dans lequel on s’investit émotionnellement parlant. On passe très rapidement par tous les états, du rire aux éclats, aux mains qui tremblent sans savoir pourquoi. On aimerait rejoindre les protagonistes dans leur quête afin de les aider, ou d’avoir la chance de fouler les prairies de leur monde qui paraît si incroyable…
Sublimé par un casting hallucinant qui lorgne largement du côté du film choral, avec ses intrigues et protagonistes qui se rejoignent selon leur destin, ils sont tous proprement jouissifs à voir évoluer ! Avec notamment un Robert De Niro comme on ne l’avait jamais vu, un narrateur (le grand, que dis-je, l’immense Ian McKellen) puissant, des pirates de l’air en mal de violence et de cri de guerre (ENORME !) et encore des fantômes qui ont laissé passer leur chance de succession et deviennent les bouffons de la foire (hilarant). Tous ces éléments rajoutent encore à la magie du métrage !
Enrobé d’une bande originale épique et entraînante qui saura vous immerger mieux que quiconque dans ce tourbillon de sorts et d’épées, sans oublier son humour ravageur mais qui ne nuit à aucun moment au caractère héroïque de la quête, on peut vraiment dire que cette adaptation du roman éponyme écrit par le british Neil Gaiman en 1999 est un franc succès.
Avec un budget avoisinant les 70 millions de dollars alors que la plupart des films de cette ampleur tapent plutôt dans les 200, datant « déjà » de 2007 et n’ayant que modérément rencontré son public lors de sa sortie en salle, comme en dvd, cette deuxième réalisation est donc signée de celui qui est devenu (en 2 productions : Arnaques, crime et botanique et Snatch et 3 réalisations : L4yer Cake, Stardust et Kick Ass) un de mes réalisateurs actuels préférés ; j’ai nommé le grand, l’anglais et l’unique Mattew Vaughn ! Et si la suite de sa carrière colle autant avec ce que j’aime dans tous ces univers, l’attente de chacune de ses nouvelles réalisations (ou productions pourquoi pas) me semblera interminable !
Si actuellement vous recherchez l’évasion, suivez le passage du jeune Tristan à l’âge adulte et en quête de l’étoile qui lui donnera accès à la main de sa dulcinée, dans un film qui ne cessera de vous surprendre et de vous enchanter !
Laisser un commentaire