APPUYEZ SUR START POUR COMMENCER la critique…
Oh toi jeune homme de bonne famille ayant grandi aux côtés des consoles 8 bits, elles qui arrivaient à rendre crédible trois carrés animés en nous faisant croire qu’on incarnait un super héros capable de sauver le monde, voici le film que tu as attendu toute ta vie… ou presque ! Scott Pilgrim vs the world, c’est le film ultra référentiel qui deviendra objet de culte chez les amoureux de Zelda et de l’époque où les jeux vidéos avaient de gros pixels qui paraissaient pas beaux, mais qui nous manquent horriblement… nostalgie oblige !
Bienvenue dans un monde où tout se mérite car Scott, pour confirmer sa relation avec sa new girlfriend Ramona, va devoir affronter ses 7 ex maléfiques dans des combats tous plus barrés les uns que les autres ! Dans un tourbillon de combos en tous genres, construit comme un jeu vidéo, avec ses boss à vaincre dans leurs univers bien différents et leur manière parfois loufoque de combattre. Tout ça aussi pour récupérer des pièces afin d’avoir des parties gratuites ou des vies supplémentaires ! Et là où Sucker Punch n’arrivait pas, et c’est son ENORME point faible, à crédibiliser le passage d’un monde à l’autre, ici tout se fait le plus naturellement du monde et avec un bonheur sans fin. Bref, c’est du gros délire, et pour peu que l’on fasse partie du public ciblé, on en redemande la bave à la bouche (je sais, c’est dégueulasse mais vrai !) !
J’aimerais aussi, indirectement et très (trop ?) rapidement, le comparer à Social Network pour son côté générationnel. Il sait, à sa manière, capter l’essence et l’énergie d’un mouvement en créant un film prenant pour celle-ci. Un réel tour de force à mon goût !
On notera aussi le côté jubilatoire des acteurs connus qui incarnent, avec la manière, dans un sens terriblement décalé autodérision, des personnages hauts en couleur pour un régal sans faille.
Librement adapté du comics éponyme décliné en 6 vol. du canadien Brian Lee O’Malley (la production du long métrage a commencé alors que le dernier volume n’était pas encore écrit) par celui qui a, jusqu’à maintenant en tout cas, dédié sa filmographie à des hommages aux univers qu’il aimait, j’ai nommé Edgar Wright ! Pour rappel, ses deux premiers films furent le délirant et zombiesque Shaun of the Dead (énorme dédicace à Georges A. Romero et ses bébés) et le dégénéré et sévèrement “burné” Hot Fuzz qui, lui, citait allègrement Bad Boys 2 et Point Break (et les actionner en tout genre). Et avec cette nouvelle folie, il nous offre vraiment le comics devenu film, avec toutes les onomatopées qui explosent à l’écran, les effets de style propres à la bd du canadien et même des musiques ou bruitages de jeux anciens que le livre ne pouvait pas nous offrir ! Bref, c’est du lourd, et les fans du matériau de base seront aux anges !
Alors réveillez l’esprit du gamer qui sommeille en vous et prenez ce Scott Pilgrim dans la face ! Continue ? Ouais mais euhhhh… t’aurais pas une pièce ?
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