Bonne année 2011 chez lecteurs cinéphiles et amateurs d’image en tout genre !
Pour commencer cette nouvelle décennie en beauté, j’ai regardé Black Swan (j’y reviendrai!) de Darren Aronofsky qui est dores et déjà, pour moi, LA plus grosse claque de l’année (oui je sais on est le 10 janvier..) !!!! Puis j’ai décidé, pour ne pas mourir trop bête, de visionner le dernier film de celle qui me sort par tous les trous sans mauvais jeu de mots : ) j’ai nommé la Jolie. Surtout, à la base, pour pouvoir le descendre dans nos chers débats d’amoureux du cinéma ! Et c’est certain que je m’attendais à un produit essentiellement promotionnel de une heure et demie pour vanter les mérites de Angelina de son prénom… un peu comme Knight and Day pour Tom Cruise récemment, qui se laissait regarder mais qui était aussi vite vu qu’oublié ! Et ce n’est pas les critiques de la plupart des clients (la plupart déçus) sur ce Salt qui me donnaient une meilleure image de celui-ci… C’est donc dans un état d’esprit plutôt négatif (bon, allons y franchement, carrément TRES négatif) que j’ai abordé ce long métrage de Philipp Noyce, réalisateur un peu sur la touche depuis quelques années mais à qui on doit notamment l’excellent Bone Collector, aussi avec Angelina.
Et finalement, oh surprise, on se retrouve avec un très bon film d’action, tendu comme il faut, qui nous emmènera de rebondissements en rebondissements avec classe et dynamisme. Certes, quelques moments sont téléphonés et bien à l’américaine mais l’énergie qui s’en dégage est plus que positive et les acteurs prennent visiblement du plaisir car ils sont bons!
Je vous entends déjà me demander si le film se limite à faire plaisir aux amateurs de voitures qui explosent et de gunfight en tout genre. Je vous répondrais: « Pas seulement! Et heureusement, d’ailleurs! » Alors, oui, les scènes d’action vous en donneront pour votre argent et vous en mettront plein les mirettes mais ce n’est pas forcement LE point fort du tout. Pour moi, l’accroche principale c’est son intrigue; sans être destinée à des universitaires en fin de doctorat, elle est assez intelligente pour nous faire douter de la tournure que prennent les événements pendant une bonne partie du film, et c’est le petit plus qui nous permet d’apprécier le tout sans déplaisir et avec une bonne implication émotive pour le spectateur. Les flashbacks sont, pour une fois dans ce genre-là, très intéressants et bien disséminés pour que l’attente de ceux-ci grandisse, nous permettant de comprendre enfin les motivations de la belle à Brad Pitt, de son mari et de son entourage.
Et le film démarre sur les chapeaux de roue avec une petite scène, tout ce qu’il y a de plus anodine au premier abord, grâce à laquelle on se retrouve embarqué dans une spirale de tension qui saura se renouveler de fort jolie manière tout au long du métrage. Une excellente surprise, finalement ! Ce n’est pas la première fois que je pars d’un état d’esprit négatif pour finalement prendre un plaisir, presque coupable je l’avoue, à découvrir ce qui pour moi (ou les critiques) est ou devait être un navet juste bon pour faire une soupe aux choux.
Alors, moralité de la chose, si vous mettez votre cerveau en mode « tout est tout pourri mais on va voir quand même », vous aurez l’impression d’être l’humain le plus heureux du monde car découvrant que le bonheur est dans le pré, euhh… même dans les productions qui engraissent la machine Hollywoodienne !
2 Comments
C’est celui qui dit kinect !
J’ai lu qu’on ne pourrait pas jouer assis avec Kinect… donc suelement debout, c’est pas vrai?
Et ça ressemble quand même beaucoup à une Wiimote avec quelques années de retard, mais je me réjouis de découvrir des titres plus gamer et en HD 🙂