Le récit se déroule dans un futur proche. Frank(Frank Langella), retraité vivant seul, commence à subir les effets de la Maladie d’Alzheimer, son fils Hunter(James Marsen), inquiet de la situation lui rend visite une fois par semaine. Les deux hommes ne s’entendent pas très bien. Hunter a réussi dans la vie, il est avocat à Princeton, tandis que Frank voleur de bijoux rangé des voitures a souvent été un père absent pendant l’enfance de son fils. Par ailleurs, Frank a également une fille, Madison(Liv Tyler) constamment en voyage de par le monde pour des causes humanitaires et avec laquelle il reste en contact par écran interposé.
Hunter, qui ne peut pas se résoudre à interner son paternel dans un home pour personnes âgées, va lui apporter un robot chargé de veiller sur lui. Le vieil homme très réticent à l’idée de se voir materner par un « tas de ferraille », finit petit à petit pour nouer des liens d’amitié avec ce nouveau compagnon. Grâce à celui-ci, Frank suit sa médication, mange les légumes du jardin et son intérieur reste rangé et propre.
Lorsqu’elle apprend l’existence de ce robot, Madison revient voir son père pour le persuader-en vain- de se débarrasser de cette machine qu’elle juge contraire à son éthique personnelle.
A côté de cela, Frank, fréquente la bibliothèque locale, c’est l’occasion pour lui de voir la charmante, Jennifer(Susan Sarandon). Découvrant que l’avenir de l’institution est en péril, il décide de tenter le casse du siècle-en compagnie de son robot-pour venir en aide à son amie.
L’étau de la police se resserre autour de Frank, pour s’en tirer, celui-ci devra se résoudre à effacer la mémoire du robot. C’est un cas de conscience pour Frank, mais son serviteur lui rappelle qu’il n’est pas humain et donc que par conséquent cela ne l’affectera en aucun cas.
Finalement, Frank se souvient qu’il a été marié puis divorcé d’avec Jennifer. Les enquêteurs font chou blanc et le retraité intègre l’hospice.
Cette première réalisation de Jake Schreier, aborde sous l’angle de l’anticipation, avec finesse, plusieurs thèmes, la mémoire, la vieillesse et surtout notre rapport aux technologies.
Schreier ne porte pas un jugement moral sur la robotique, il constate simplement que dans le futur celle-ci sera de plus en plus présente dans notre quotidien et qu’elle aura un impact notable sur les relations entre humains. Le cinéaste égratigne, la réussite sociale, la bonne conscience caritative, la disparition des livres et la numérisation à tous crins.
Une première tentative qui ne souffre pas de son petit budget pour cette production entre cinéma indépendant à la Sundance et réalisation hollywoodienne, portée par ses interprètes, à commencer par Frank Langella, sans oublier Robot(sa voix: Peter Sarsgaard ). Mention spéciale à la toujours parfaite Susan Sarandon.
Peu de bonus pour ce dvd, juste une bande annonce. Au vu du sujet, aurait souhaité un peu plus. Enfin! l’essentiel-à savoir le film-est là.
Note: 9 sur 10.
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