Révélé avec la série Kaamelott et son personnage râleur du roi Arthur, Alexandre Astier, acteur, metteur en scène mais aussi musicien, nous revient avec un stand-up centré autour d’une de ses passions: le compositeur Jean-Sébastien Bach.
C’est l’occasion pour Astier avec gouaille et ironie savoureuse de nous donner une leçon de musique(il joue du clavecin et de la viole de gambe) sur le ton sarcastique qu’on lui connait.
L’auguste Kappelmeister Bach se voit imposer annuellement la corvée par son roi(et employeur), de faire, gratuitement, une initiation à la musique au peuple des gueux.
Inutile de préciser que cet exercice fastidieux ennuie prodigieusement le compositeur. Qui plus est, Jean-Sébastien doit veiller à ce qu’aucun objet ne soit dérobé par des indélicats dans le palais.
Pour se libérer de cette besogne, Jean-Sébastien prétexte le besoin d’effectuer une importante expertise d’orgue. Autre activité essentielle du grand maître, tant d’un point de vue pécuniaire que pour son art.
C’est en vain. Menacé de représailles, Bach doit se soumettre à la volonté de son seigneur. Ce qui ne l’empêchera pas de fausser compagnie à son auditoire pendant une courte heure, le temps d’aller effectuer sa tâche. A cette occasion, il découvre un préposé dormant dans les travées de L’église et qui n’a rien trouvé de mieux que d’installer une ruche et des chèvres à l’intérieur de l’orgue…
Pour les néophytes-dont je fais partie- c’est l’occasion de faire connaissance avec Jean-Sébastien Bach, sa musique et son époque, passés à travers le filtre d’Astier.
Disons-le tout net cette approche est des plus ludiques, rendant le sujet moins inaccessible et austère, à mon sens.
Avis donc, aux amateurs de Kaamelott et peut-être aux férus de musique classique ayant le sens de l’humour. Car si Astier déconne, il connaît visiblement son sujet sur le bout des doigts.
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