Et voici le tant attendu Paléo dans l’étendue de l’Asse dont on ne se lasse pas ! Pour sa 36ème édition, la pluie et donc la boue s’invite, mais ça n’arrêtera ni les festivités, ni les invités ! Une programmation plutôt écléctique qui offre chaque jour un petit côté rock pour les amoureux des cocktails de distortions amplifiées…
Pour débuter en beauté cette soirée d’ouverture, le Club Tent accueille les derniers dingues de la rock music, j’ai nommé les Pulled Apart By Horses. A vrai dire, ce n’est au départ qu’un dire des journaux anglais et l’effet de leur clip réussi de leur chanson « Back to the Fuck Yeah » (voir ci-dessous). Cependant après avoir pu effectivement scruter la réalité, ce sont vraiment de petits garnements qui ont décidés que le live, c’est pour tout faire péter…
Venus de Leeds en Angleterre, ces quatre messieurs, Tom Hudson (chant, guitare), James Brown (lead guitar), Robert John Lee (basse) et Lee Vincent (batterie) s’assurent une place au cœur du rock actuel original et dégagent un style pour le moins qu’on puisse dire leur étant propre !
D’entrée déjà, pas de radinerie sur l’attitude rock’n’roll, des meuglements de guitares écorchées rassemblent la foule dans la tente qui s’apprête déjà à partir en pogo délirant, peut-être bien le premier de cette édition de Paléo ! De vrais maîtres de riffs et de changements de tempo s’adonnent à un show linchant ; le guitariste s’est donné en spectacle, grimpant des colonnes de trois mètres de haut pour sauter comme un sauvageon sur le sol pendant « The Crampsons ». Suit un set qui fait toujours plus monter la température, une agréable bonne chose car la foule devenue inarrêtable a l’air d’en avoir bien besoin! Ces quatres anglais n’hésitent pas à intérargir directement avec le public réceptif, jusqu’à inviter deux festivaliers déguisés à danser le temps d’une chanson. Un pré-final incroyable leur vaut un respect le plus sincère après « Lion » ; avant d’aborder la fin, le chanteur s’agenouille spontanément à 1 mètre du public et dégobille tout son repas de midi devant le public, visiblement halluciné, avant de se remettre au micro et de chanter « Den Horn », leur dernière chanson. Mieux encore, le voici qu’il monte dans le public et fait même goûter à la rédactrice Fnac Blog le goût de sa guitare Epiphone, qui s’en souviendra longtemps.
Hey oui, ils ne sont pas avares sur le rock and roll, on vous avait prévenus. Vous reprendriez bien un peu de vomi ?
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