Vous pensiez que le genre du film de super-héros avait été retourné dans tous les sens dans le mythique et désormais culte Kick Ass ?! C’était sans compter sur cette petite bombe nommée Super qui va à nouveau réveiller le geek qui est en vous… mais cette fois-ci, on ne réfléchit pas ou plus… ON TAPPE SEC ET CA SAIGNE BEAUCOUP… trop pour pouvoir s’en sortir ? Certainement, oui !!!
Vous l’aurez compris, ici, tout l’aspect humain qui avait été soulevé dans le film de Matthew Vaught est balayé d’un coup de clé à molette pour encore mieux sombrer dans une démence sans fond qui n’aura que pour seule limite la mort. Mais tout ceci, forcément, pour mieux s’associer à un humour noir fameux qui met une patate d’enfer et qui sait user de toutes les facettes des comic-books pour nous en mettre plein la vue ou plutôt plein les dents !
On savait le réalisateur de ce Super dérangé; après un Horribilis où horreur et ultra gore faisaient bon ménage et qui m’avait retourné l’estomac dans tous les sens, il ressort son amour pour les litres de sang afin de le marier cette fois-ci aux gaillards qui portent des masques et des capes et qui essaient de faire leur propre justice. Sauf que la notion de justice ici est bien propre à nos deux héros qui veulent surtout se défouler un bon coup ; mention spéciale à Ellen Page, folle furieuse qui est toujours prête à achever n’importe quel méchant qui n’aurait pas été gentil avec elle à un moment ou à un autre, ou qui aurait dépassé dans une file d’attente…
Alors, prêt à suivre et supporter Frank D’Arbo qui, la nuit tombée, revêt le costume de Crimson Bolt afin de récupérer sa femme (la fort agréable Liv Tyler) tombée sous l’influence d’un vilain dealer de drogues (Kevin Bacon sympa mais malheureusement moins possédé et fou que le génial Mark Strong dans Kick Ass) ? Passé une première demi-heure un peu molassone et manquant de rythme, le métrage procure une bonne dose de positive attitude accompagnée d’un grand nombre de litres d’hémoglobine, des gags en pagaille qui font mouche, une fougue de jeunesse communicative et des personnages hauts en couleurs qui tuent… vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Et… comme dirait Herbert Leonard… Pour le plaisir !
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