Se clôturant avec une affluence qui bat, cette année encore, les records précédemment enregistrés avec 27’000 spectateurs pour 140 titres sélectionnés, le NIFFF 2011 est un succès ! Mais son succès est avant tout dû à l’incroyable énergie qui se dégage de ce festival bien d’chez nous. Des spectateurs tous acquis à la cause du film de genre qui n’hésitent pas à crier leur mécontentement quand ça va pas. Mais surtout à hurler de joie pendant les films ou à applaudir certains meurtres particulièrement réussis et jouissifs. C’est avant tout ceci, la vibe festival.
Un petit tour du palmarès avant de se dire adieu ?
– Le grand vainqueur de l’exercice, dont vous pouvez trouver la critique quelques articles plus haut, est le poilu venu du froid TrollHunter qui, avec son style documentaire qui voit ce que l’on ne devrait pas, a raflé 3 prix : H.R Giger Narcisse du meilleur film, RTS du public et le Méliès d’argent du meilleur long européen.
– Le magnifique Stake Land de Jim Mickie, que je vous conseille furieusement, film post apocalyptique faisant penser à la Route, repart avec la Mention spéciale du jury international.
– Insidious le grand huit de James Wan qui fout la pétoche, aussi critiqué plus haut, repart, lui, avec le Prix Titra film.
Pour finir en vrac, les autres récompensés :
– Hello Ghost de Kim Young-tak gagne le Prix du meilleur film asiatique
– Wake Wood de David Keating gagne le Prix de la jeunesse Denis-de-Rougemont
– The Violent Kind de Butcher Brothers gagne le Prix le plus MAD
– Evermore de Philip Hofmänner gagne le Prix H.R. Giger Narcisse du meilleur court métrage suisse ainsi que le Prix Taurus Studio
– Employé du mois de Olivier Béguin gagne le Prix Taurus Studio à l’innovation
– Brutal Relax de David Munoz, Adrian Cardona et Rafa Denigra est nominé pour le Méliès d’Or du meilleur court métrage européen
En résumé, de la joie, du bonheur, des frissons, des sursauts, des Trolls, des zombies, des clochards armés, des heures et des heures de vision de pellicule, d’ovnis venus de partout et d’ailleurs aussi, des invités venus parler de leurs passions, ainsi que quelques litres de bière écoulés pendant l’événement, voici la recette de la semaine parfaite pour l’amateur que je suis. Il faut bien dire que Neuchâtel, cette année encore, a touché la perfection du doigt… vivement l’année prochaine !!!!
Même jour, même heure ?
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