Chaque lundi, aux alentours de 16h30, votre humble serviteur Florian De La Fnac chronique un manga de son goût: une découverte, un classique ou une curiosité.
Cette semaine : Naruto de Masashi Kishimoto, chez Kana.
On ne présente plus Naruto ! Série la plus vendue en France et à travers le globe, elle fête ses dix ans cette année. L’occasion pour les éditions Kana de la ressortir sous forme d’intégrale de luxe grand format, calqué sur les magazines de prépublications japonais, comme le fameux Shonen Jump, qui ressemblent plus à des bottins téléphoniques qu’à des mangas ! Chaque volume contient trois numéros et demi (!?) classiques, quelques pages de bonus, des pages en couleurs inédites, une jaquette collector et à chaque tome un grand double-poster. Le tout à un prix plus qu’abordable !
A l’instar de son grand frère Dragon Ball, Naruto réunit tout les éléments chers et essentiels au shonen, le manga adolescent. Humour, action, suspense, combats et aventures : tout est là pour plaire ! On y suit le jeune Naruto : orphelin, éternel farceur, grand cancre et surtout peu aimé des villageois de Konoha. Il s’avère, en fait, qu’un démon habite le corps de Naruto et attise le mépris et la crainte des habitants. Naruto va alors décider de prouver sa valeur en devenant Hokage, le meilleur des ninjas. Sa route va être semée d’épreuves et d’embuches qui renforceront de plus en plus Naruto, jusqu’à découvrir un complot d’ampleur gigantesque visant la paix de tout le royaume.
Naruto est le divertissement par excellence. Avec ses scènes de combats dantesques qui s’étalent souvent sur plusieurs chapitres. Les valeurs qu’il véhicule sont universelles : adversité, amitié, courage, détermination, déception, etc. Mais avant d’être un étalage d’humour et d’action, Naruto est un récit d’initiation poussé à son extrême. Son immense succès mondial, autant auprès de très jeunes que des trentenaires, s’explique ainsi par l’identification facile que le lecteur crée avec le personnage principal : un jeune qui se fixe un but et n’en démords pas.
Enfin, le nouveau format des pages permet de mieux apprécier le découpage précis des scènes de combats et de s’immerger encore plus dans l’histoire. Une nouvelle manière plus que bienvenue de découvrir ou redécouvrir ce classique.
2 Comments
Heureusement que le mythe du vampire ne s’arrête pas qu’à TWILIGHT… parce que sacré nom de zeus, j’en serais pas fan. Franchement rien de tel qu’un film de vampire avec Christopher LEE ou Bela LUGOSI. Les pseudos vampires de la saga de Twilight peuvent se rhabiller tant le mythe même du vampire est dénaturisé. Bref, heureusement que certains sont encore dans la même optique que moi et préféront savourer des heures en compagnies de Tarantino et Clooney (nuit en enfer) ou Oldman (Dracula)à un fade vampire pour adolescentes pré-pubères…
Hello! Minnie,
merci pour ton commentaire.
Je ne trouve pas mon compte non plus avec les vampires nouvelle génération « light ».