Dans le cas de Thomas Dutronc, on peut vérifier l’adage qui dit si justement que « la pomme ne tombe jamais très loin de l’arbre ». Le jeune-homme a hérité-pour ainsi dire-des talents musicaux conjugués de ses célèbres géniteurs; Françoise Hardy et Jacques(Dutronc). En l’occurrence la composition chez les deux, mais aussi, le sens de la guitare(On oublie trop souvent que Dutronc père était un fin guitariste avant de devenir « l’aquaboniste » que l’on sait). Bien-sur c’est par les voies de traverse du jazz- manouche que Thomas a fait son trou.
3ème opus, déjà pour Dutronc fils, confirmation des talents de ce charmant garçon, la voix plus en avant, les guitares manouches aussi. Autre signe qui ne trompe pas, la présence du papa en duo sur « Je ne suis personne ». Une chanson dans laquelle les deux voix se confondent, jusqu’au mimétisme.
Et l’on se dit: a quand un duo avec maman Françoise? Pour faire la boucle familiale? Toujours au chapitre de la famille, Gainsbourg(ami et collaborateur de ses parents ‘s’invite avec « Chez les Yeh Yeh », reprise un peu dispensable à mon goût, sauvée cependant par un solo fulgurant de guitare. C’est l’intention qui compte.
Copain d’un autre « fils de » talentueux et aussi guitariste, j’ai nommé Mathieu M. Celui-ci, apporte sa voix et sa touche sur « Croc Madam ».
Reste « Archimède », un titre qui n’est pas sans évoquer « Arsène Lupin » du paternel. Suivi d’un pur morceau manouche.
On termine avec un morceau en anglais-moins percutant. Un standard du music-hall des années 30, à la Jean Sablon(par ailleurs, autre influence de son paternel), également repris dans une version instrumentale par Django Reinhardt. Voilà, on souhaite à Thomas de continuer à s’épanouir, sur scène et sur disque, comme il l’a fait jusqu’à présent.
Laisser un commentaire