Vous n’en avez peut être pas encore entendu parler, et pourtant leur son va faire des étincelles.
Existants depuis une dizaine d’années déjà, c’est dès l’arrivée de leur élément complémentaire, leur chanteuse Gabi Varela, que Minkus envoie une sauce pour le moins qu’on puisse dire surprenante.
Métal brutal et à la fois subtil, une énergie vocale comparée à Rage Against The Machine, des consonances à la Guano Apes, et en bref, un groupe que tous les fans de System Of A Down doivent absolument découvrir !
Ils sortent ce 28 février leur nouvel album « The Shape Of Things To Come ».
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Interview avec la chanteuse Gabi et le batteur Steve…
Ou avez-vous enregistré votre album ?
Steve : Au studio Déclanché à Yverdon, anciennement des usines, avec Johann Meyer aux manettes. On l’a enregistré en environ deux semaines, c’était pendant l’été 2009.
Comment a-t il pu se passer autant de temps entre l’enregistrement de votre album et sa sortie ?
Gabi : Une fois terminé, on a du exceptionnellement attendre pour le mixage jusqu’à l’année 2010. Une fois pressé, en août, notre label n’a voulu le sortir qu’en mars 2011. C’est assez frustrant d’avoir eu autant d’attente.
Steve : Ce qui est rageant est qu’on attendait sur la sortie de cet album avant de travailler sur de nouveaux morceaux.
Comment s’est passée l’entrée de Gabi au sein du groupe ?
Gabi : J’avais mis une annonce qui décrivait ma motivation et mon timbre de voix, et lorsque j’ai eu Minkus au téléphone, ils m’ont prise pour un mec avec ma voix grave. C’est quand je suis arrivée pour faire un essai qu’ils m’ont scrutée de la tête aux pieds un peu incrédules vu mon gabarit ! Tout en ne s’attendant pas à ce que je sois une fille.
As-tu eu d’autres groupes avant ?
Gabi : J’ai eu un groupe de reprises avant qui m’a permis de me faire les dents. Mais Minkus est le premier groupe dans lequel je chante et je compose. A vrai dire j’écrivais avant tout des poèmes plutôt que des chansons. Le chant était comme un hobby, et j’ai découvert avec Minkus cette façon tout autre de chanter que je n’avais pas développé lorsque je chantais seule dans ma chambre.
Vous avez dernièrement tourné un clip, « Shout ». Comment ça s’est déroulé ?
Gabi : On avait déjà beaucoup entendu parler de Nicolas Falquet, réalisateur réputé principalement pour ses vidéos de sports extrêmes, en nous disant qu’il ne travaillait pas à moins d’une certaine somme, inabordable pour nous.
Mais on a décidé de l’appeler quand même et il se trouve qu’il a adoré ce qu’on faisait et a été immédiatement inspiré !
Du coup, on a bossé avec lui en lui donnant ce qu’on avait, c’est une chance incroyable qu’on soit tombés sur cette personne qui a été un véritable amour. Le clip parle du conflit israélo-palestinien. On a eu la chance inouïe de le tourner avec une caméra Super 8, pour te donner une idée il n’y a aujourd’hui que Oliver Stone qui utilise ce genre de caméras !
Steve : Nous l’avons mis en boîte à notre local à Crissier et au Fort de Vallorbe. Il sortira le jour de notre vernissage au D ! Club à Lausanne, le 2 mars prochain et y sera d’ailleurs projeté.
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