Ça y est ! Après 4 ans d’attente, le nouvel opus du groupe anglais est désormais disponible sur leur site web. Attendu comme le Graal par de nombreux fans, ce nouvel album arrive de manière impromptue. En effet, bien que nombre de rumeurs courraient sur un hypothétique nouvel album en 2011, rien ne permettait de prévoir sa sortie imminente. Et pourtant, lundi dernier, POM POM POM POM !!! Le groupe poste un lien sur son site permettant de pré-commander l’album dans sa version numérique (téléchargeable à partir du samedi 19 février) et sa version vinyle (livrée en mai). ALLELUJAH !!!
Radiohead rencontre immédiatement un succès retentissant lors de la parution de son premier single Creep en 1992. Et si le groupe se crée une solide réputation dans le monde du rock, il faudra attendre 1996 et la sortie de son 3ème album Ok Computer pour qu’il atteigne le statut de groupe culte. Depuis, aidé par son producteur Nigel Godrich, le groupe ne cesse d’expérimenter et de partir à la découverte de territoires inexplorés. Bien que cet éloignement de leurs racines rock ait été fortement critiqué par de nombreux fans, leur ouverture à d’autres influences plus électroniques et empreintes de nouvelles technologies les établira définitivement comme une référence pour un public des plus diversifié.
Il est toujours extrêmement périlleux de juger un album de Radiohead sur la base d’une première écoute. En effet, leurs compositions possèdent toujours de « multiples couches » si bien que plusieurs écoutes sont nécessaires à une vision plus lucide. C’est d’ailleurs dans cette superposition de couches sonores que réside une grande partie du génie du groupe. Si leurs compositions nous séduisent souvent par leurs mélodies pop et mélancoliques et, de prime abord, facile d’accès, ce n’est qu’après bon nombre d’écoutes attentives qu’il est possible d’entrevoir l’amplitude du registre de Radiohead. Et ce nouvel album ne déroge pas à la règle : si on est tout de suite séduit et presque hypnotisé par la voix angélique de Thom York, une plus grande attention ouvre encore une fois une fenêtre sur la qualité irréprochable du travail du groupe : des arrangements aux sonorités toujours aussi surprenantes, des rythmiques qui s’emboîtent les unes aux autres par on ne sait quel miracle, des effets et de l’électronique toujours dosés avec une précision chirurgicale. Le tempo de ce disque étant plutôt lent, on sort de son écoute comme d’un rêve, si bien que la seule idée qui arrive à percer la brume, c’est de vouloir retourner dans les nuages !
À écouter :
Radiohead – The King Of Limbs (2011)
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