Oubliez tout ce que vous avez pu voir jusqu’ici ! A mon goût, un vrai sens de la vie et du bonheur profond se trouve dans ce métrage au coeur GROS comme ça !!! Ce petit bijou se nomme Beasts of the southern wild - il a énormément fait parler de lui depuis l’année passée et à raison - et c’est tout simplement, à mon avis, l’oeuvre la plus exaltante qu’il m’ait été donné de voir depuis Tree of life ! Une bombe d’émotions, aussi revigorante et pleine d’espoirs qu’une prière aux côtés du Dalaï Lama ! Vous allez suivre le destin d’une petite fille de 6 ans nommée Hushpuppy à laquelle le père va apprendre le courage (ainsi qu’une bonne dose de système D) afin de lutter pour sa survie en plein coeur des bayous de la Louisiane alors qu’une montée des eaux dévastatrice est prophétisée. Au fait, je vous conseille d’avoir en vous un amour infini de la nature, des animaux et de l’humain avant de vous lancer dans cette aventure sans précédent ! Car, pour couper court, si vous voulez de l’action, passez rapidement votre chemin et prenez-vous plutôt des billets pour G.I. Joe 2, vous verrez, c’est super… Bon, revenons à nos moutons.
C’est la première oeuvre d’un réalisateur à la patte magique, nous partageant son univers et ses rêves, s’appelant Benh Zeitlin! Après un coup de tonnerre pareil, il va falloir suivre son parcours avec beaucoup d’intérêt (^,^)/ Il a d’ailleurs, entre autres, gagné Sundance 2012 et la caméra d’or à Cannes l’année passée. Métrage le plus primé de tous les temps pour un premier film (!!!), il aurait pu rafler plus que cela, notamment aux Oscars (nominé dans la catégorie meilleur film ainsi que meilleure actrice pour la jeune et « amazing » Quvenzhané Wallis) en ce début d’année 2013 ! C’est un film qu’il faudra voir absolument pour comprendre l’étendue du phénomène, se laisser entraîner dans cette fable hors du commun qu’un certain Hayao Miyazaki n’aurait certainement pas renié, tant le film peut faire penser à Princesse Mononoke mais également à d’autres métrages sortis de sa folle imagination. 93 minutes d’une densité à peine croyable qui vous fera passer par toutes les émotions possibles, un grand huit rêvé comme jamais on ne nous en avait proposé durant lequel tout semble empreint d’une harmonie contagieuse, un aboutissement d’une telle perfection qu’aucun réalisateur ne pourrait décemment s’autoriser à prétendre. Ouvrez simplement votre coeur et la magie ne tardera pas à s’emparer de vous !
Bon… forcément… ceci n’est que mon avis, mais qu’est-ce qui rend le métrage aussi puissant ?
Je pense que trois éléments indissociables sont à la tête de l’insolente réussite du film. Tout d’abord les acteurs, en commençant par cette petite fille de 6 ans dont la prestation aurait aisément pu remporter un Oscar tant on vibre à ses côtés toute l’histoire durant : elle est royale ! Mais les autres protagonistes ne sont pas en reste car, par exemple, sans le père, l’alchimie n’aurait peut-être pas été si émouvante. En parlant d’alchimie, je défie quiconque – appréciant le métrage et vivant l’histoire de A à Z sans regarder son natel, faire la cuisine, le repassage ou autre… – de ne pas verser une larme à un moment ou à un autre. C’est mission impossible, je vous assure ! Sinon, les deux autres éléments sont la musique, magistralement entraînante, véritable vecteur de frissons, et également les focales utilisées pour filmer les personnages, toujours de très près, afin d’encore mieux nous englober dans le récit. Un électrochoc dont on ressort définitivement changé. Pour le meilleur ! En un mot ? Masterpiece !!!!!!!!
Pour ce qui est des bonus, on y trouve le premier court métrage du réalisateur, des scènes coupées et un très beau making of. Ils sauront terminer l’arc-en-ciel et ajouter, si besoin était, les dernières couleurs pour mener au bonheur.
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