Deuxième volet de la série de rééditions, entamées par Light in the Attic autour de Lee Hazlewood.
Après une compilation en août dernier « LHI years », Light in The Attic poursuit avec ce qui est certainement l’album le plus rare et introuvable de notre moustachu préféré.
Au moment de la création de cet album, en 1975, Hazlewood, vit déjà depuis le début des années 70 en Suède(loin du showbiz, mais aussi afin d’éviter à son fils la conscription).
C’est le cadre paisible de l’île de Gotland, qui va inspirer le projet, à la fois film et disque, à Hazlewood et son ami et cinéaste Torbjörn Axelman.
Les hommes avaient déjà travaillé à plusieurs reprises ensemble notamment pour « Cowboy in Sweden » ou « The N.S.V.S.P.’s », qui leur avait valu le Prix de la Rose d’Or de Montreux.
« Une maison sure pour les tigres »
L’expression est vient d’un dicton bouddhiste « fais que ta maison soit sure pour les tigres », ici en occurrence les tigres sont messieurs Axelman et Lee, évoqunat des souvenirs d’enfance.
Mais le titre fait aussi à l’expression suédoise « protège ta maison des tigres », sous-entendu les problèmes et la malchance en jetant des fleurs autour de ton foyer.
Hazlewood a confié les arrangements de cordes à Mats Olsson, un chef d’orchestre et arrangeur connu pour don travail pour le festival de l’Eurovision.
Ils font des merveilles sur l’émouvant et magnifique « Soul Island », délivré en deux versions, dont une la seconde avec le récitatif de Axelman en suédois.
Les cordes sont magnifiques aussi sur l’instrumental « Absent Friends ».
Le charme de la voix baryton posée et calme d’Hazlewood opère même sur un morceau à la couleur « funky » comme « Lars Gunnar and me »
Conclusion avec une version a capella de « A house safe for tigers », interprétée par une chorale.
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