l’actrice Marthe Keller est l’hôte d’honneur des 47èmes Journées de Soleure qui auront lieu du 19 au 26 janvier prochains.
L’occasion de revenir sur le parcours et la carrière d’une des rares stars suisses du cinéma ayant rayonné au niveau mondial(hormis Ursula Andress, je n’en vois pas d’autres).
D’abord danseuse classique, un accident de ski la contraint à arrêter cette activité, dès lors elle se consacre au théâtre.
Après quelques films en Allemagne, les choses sérieuses démarrent en 1968 pour cette native de Bâle avec « Le diable par la queue » aux côtés d’Yves Montand, de Philippe De Broca, avec lequel elle se marie et aura un fils.
Viennent ensuite les séries « Arsène Lupin »(1971) et « La Demoiselle d’Avignon »(1972) qui la font connaître dans toute l’Europe. Puis elle tourne pour Claude Lelouch en 1974 dans son « Toute une Vie ».
En 1976 on passe à la vitesse supérieure avec « Marathon Man » de John Schlesinger en compagnie de Dustin Hoffman, puis viendront « Black Sunday »(1977), de John Frankenheimer, ce sera aussi « Fedora » De Billy Wilder.
L’année 1977 marque sa rencontre avec Al Pacino sur le tournage de « Bobby Deerfield » de Sydney Pollack. Leur liaison durera sept ans et à ce jour, Marthe Keller est restée très proche de l’acteur américain
L’actrice, malgré sa carrière à Hollywood n’a jamais négligé l’Europe. Elle tourne aux côtés de Marcello Mastroianni dans « Vertiges(Per le antiche scale) »(1975) de Mauro Bolognini, qui reste-à ses dires-sa meilleure expérience cinématographique.
Il faudra attendre 2005 pour la voir enfin à l’affiche d’un film suisse, il s’agit de « Fragile » de Laurent Nègre.
Elle poursuit son travail sur les planches et se lance avec succès dans la mise en scène d’opéras, notamment un Don Giovanni de Mozart pour le Metropolitan Opera de New York en 2004.
Plus près de nous, l’actrice a joué dans « Au delà »(2010) de Clint Eastwood et dernièrement sous la direction de Bouli Lanners pour « Les Géants »(2011).
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