Le Pacte, dont le nom en anglais est infiniment plus classe (Seeking Justice), est d’après-moi le moins mauvais métrage dont je pouvais parler cette semaine à côté de ceux-ci. On va même pouvoir dire que j’y ai pris un certain plaisir ! Je vais commencer par dire que la filmographie de ce cher Nic Cage est plutôt en dent de scies. C’est toujours un peu la boîte de chocolat de Forrest Gump, on ne sait jamais sur quoi on va tomber tant les métrages dans lesquels il évolue peuvent être complètement à la ramasse avec comme meilleurs exemples les tout pourris Ghost Rider ou Le dernier des templiers. Mais parfois aussi des chefs d’oeuvres marquants et profonds comme Adaptation, Kick Ass ou encore Sailor et Lula. Par contre, on peut être sûr d’au moins une chose, son personnage sera allumé ou illuminé d’une manière ou d’une autre… La patte Cage en quelque sorte ! Pour son dernier métrage, il endosse le rôle d’un prof de littérature dont la femme est victime d’une viol atroce. Malheureusement pour lui et heureusement pour nous, ce ne sera que le début de ses problèmes.
Si je n’ai pas réussi à apprécier cette oeuvre à son plein potentiel, c’est que j’ai eu l’occasion de voir sa bande-annonce avant. Après sa vision, j’ai eu l’impression d’être face à un film fort tendu, au scénario retord, tout en ayant le sentiment d’avoir été spoilé car ses extraits en montraient beaucoup trop !
Je me suis lancé dans l’aventure en achetant le BR . Après l’avoir entièrement découvert, j’ai bien compris que (indirectement) je connaissais déjà l’entier des rebondissements. Alors, pour ceux qui n’aimeraient pas passer un bon moment d’un cinéma parano et qui préfèrent se faire l’histoire en 2 minutes pour en discuter avec les potes, le trailer est effectivement une très bonne solution. Pour les autres, les vrais amateurs de bonnes histoires prenantes et bien torchées (enfin correctement en tous cas), je conseille de vous abstenir de regarder les extraits : ils vous dévoilent souvent des moments clés ! A moins d’avoir une mémoire de poisson genre Doris dans Nemo, plus la découverte brute du tout est grande, plus l’immersion et l’investissement des spectateurs seront profonds. Mais revenons à nos moutons, ce Pacte dont le pitch du viol est archi vu et revu, arrive à tirer son épingle du jeu en trouvant une ligne directrice qui sait préserver son suspens jusqu’à la fin. Des comédiens forts crédibles, avec notamment un Guy Pearce impliqué (enchaînant ces temps les films de manière surhumaine), ainsi qu’une ambiance tendue sans trop d’artifices sonores ou visuelles pour relever un côté humain et crédible des situations. A part quelques longueurs de-ci de-là et le fait qu’il n’arrive pas à la cheville d’autres films de vengeance tels les somptueux Les nerfs à vifs ou Old Boy, on passe un bon moment de cinéma, parlant à un public mature et un peu plus intelligent que la moyenne. Par contre, nous ne nous arrêterons pas sur les bonus qui sont ridicules !
2011, Action, critique, film, Guy Pearce, January Jones, le pacte, métrage, nefs à nifs, Nicolas Cage, old boy, Seeking justice, Thriller, vengeance, viol
Laisser un commentaire