« I’ll be back ! »… je sais qu’il nous l’a dit il y a bien longtemps mais il est réellement de retour et ça fait un bien fou fou fou ! ENFIN elle est arrivée, la résurrection cinématographique de Schwarzenegger… Effectivement, Governator est de retour et je n’aimerais pas être un des méchants dans l’affaire car ils vont ramasser sévère !! En effet, deux mandats à la tête de la Californie plus tard, l’acteur autrichien est de retour pour mon plus grand plaisir !! Après un caméo dans le premier Expendables et un rôle un poil plus important par la suite, il est ENFIN revenu pour botter les fesses de ceux qui ont osé vouloir faire une halte dans son bled paumé !
On peut aisément dire que c’est un film d’action à l’ancienne et c’est pour ça qu’on le regarde, en sachant que ça sera très basique mais tellement attachant que l’on trouvera le bonheur au bout de la vision ! Alors, je ne comprends pas les critiques lors de sa sortie en salle qui l’ont tous démontés en bonne et due forme ! Nous, tout ce qu’on voulait, c’était fêter les retrouvailles avec un gaillard qui nous avait franchement manqué grave dans le paysage cinématographique des films d’action actuels !!! Ainsi, à mes yeux, la recette – certes maintes fois concoctée mais ici pimentée avec coeur et panache – arrive à nous tenir en haleine de manière fort agréable. Avec des punch lines savoureuses, des scènes explosives plus folles les unes que les autres, on passe un moment pas loin du vidage de cerveau absolu, mais tellement bien foutu que c’est le panard total ! En plus l’humour, jouant continuellement avec l’âge de son acteur principal, n’est pas loin d’être ravageur !
De plus, je l’attendais avec une autre impatience particulière car le réalisateur aux commandes de cette grosse machine de destruction massive est un Coréen du nom de Kim Jee Woon et c’est un de mes metteurs en scène préférés ! Auteur particulièrement doué pour nous emmener dans des scénarios poignants et sachant faire parler la poudre avec une maestria souvent virtuose dans des chefs d’œuvres tels que Bittersweet Life ou J’ai rencontré le diable, c’était son premier film américain… et on sait ô combien la liberté artistique est bridée à Hollywood. Mais je trouve qu’il s’en sort mieux que la plupart des artistes de sa profession allant vivre leur « rêve » américain. On en a pour notre argent avec ce Dernier rempart, aussi bien !!!!
On finit sur les bonus !
Une jolie salve de bonnes scènes coupées et de making of et autres pitreries avec l’ancien de Jackass Johnny Knoxville vient clôturer le feu d’artifice de la meilleure des manières ! Un divertissement qui défouraille et plaira indéniablement aux amateurs de bonnes boucheries !
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