Basé sur le best-seller éponyme de Paolo Giordano, « La solitude(…) » raconte l’existence difficile d’Alice et Mattia, deux enfants solitaires qu’un drame familial a frappé.
Mattia est devenu un grand mathématicien, maintenant il vit en Allemagne, Alice quand à elle travaille comme photographe.
Les deux vont se retrouver à l’occasion du mariage d’une de leurs anciennes camarades de classe.
A propos de l’adaptation du roman, le réalisateur Saverio Costanzo a travaillé, comme il le dit à « détruire » le livre en compagnie de son auteur lors de l’écriture du scénario.
Le film, baroque à souhait par moments, nous convie à revivre les angoisses de l’enfance, par exemple la scène de la fête d’anniversaire pourrait d’ailleurs figurer dans un long métrage de Dario Argento. L’influence du « Giallo* » est manifeste dans celle-ci. Les affres de l’adolescence, la transformation des corps sont abordés avec justesse. La séquence de la « boum » est à la fois féérique et incommode renforcée par l’emploi-très pertinent -de la musique.
Le spectacle de fin d’année en préambule, nous installe également très vite dans l’ambiance en jouant avec l’effet film dans le film.
Un long métrage unique qui témoigne de la vitalité et de la variété du cinéma italien actuel. A suivre de très près donc!
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