Pour mémoire, on doit à Olias Barco un premier film « Snowboarder », super-production à gros budget dont le flop cuisant aurait pu tuer la carrière du cinéaste dans l’oeuf.
Après ce faux départ, Barco quitte Paris pour s’exiler à Bruxelles, là-bas il va rencontrer les gens de la maison de production belge La Parti Production.
Ceux-ci sont habitués à financer des films atypiques et surtout faits entre copains avec trois bouts de ficelle.
On citera « C’est arrivé près de chez vous » et « Aaltra ».
Installée dans un château perdu dans la montagne, la clinique privée du docteur Kruger (Aurélien Recoing), accueille des patients aux tendances suicidaires bien décidés à en finir avec la vie.
Après l’étude de leur dossier le bon docteur décide si son institution va leur administrer ou non la « mort assistée ».
Sur ce sujet d’actualité (l’Association Exit en Suisse) grave et dramatique au possible, Barco nous fait un film à l’humour noir et froid trempé dans l’encre la plus noire, d’où l’adéquation petits moyens et photo noir et blanc.
On voit que les potes qui ont participé à cette galerie de portraits se sont bien amusés.
Il y a Poelvoorde en acteur dépressif (l’occasion pour l’acteur de se moquer de lui-même).
Bouli Lanners n’est pas mal non plus, il a joué sa femme au poker et l’a perdue…
Plus troublante encore madame Rachel (Zazie de Paris) qui dans la vraie vie a changé de sexe par amour pour le chorégraphe Maurice Béjart et qui l’a rejetée après cela.
Au milieu de ces suicidaires, une inspectrice jouée par Virginie Efira, venue enquêter sur les activités de la clinique, cherche à les dissuader de commettre l’irréparable.
Pourtant, au village les activités de cette étrange institution déplaisent aux habitants et la fronde se prépare et tout ça va finir très mal…
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