Avant de parler de variations, il faut d’abord présenter pour ceux qui ne le connaîtraient pas le « Dude ».
« The Dude » littéralement le « gars »ou si vous préférez le « Duc » en français, est le personnage central du film « The Big Lebowski » des frères Coen.
Un anti-héros, Interprété magistralement à l’écran par Jeff Bridges, et qui avec le temps s’est hissé au rang de figure culte.
A tel point qu’un festival le « Lebowski Fest » se déroule en son honneur, chaque année, depuis 2002, à Louisville dans le Kentucky.
Mais décrivons d’abord le « Dude », alias Jeff Lebowski, c’est un vieux baba-cool, vivant à Los Angeles. Il est paresseux, au chômage, ayant pour occupation de jouer au bowling avec ses deux potes; Walter (John Goodman) un vétéran du Vietnam, sanguin et prêt à partir au quart de tour et Donny (Steve Buscemi) son souffre douleur et ancien surfeur.
Sachons d’autre part qu’il boit moult « white russians », un cocktail à base de vodka liqueur de café et de crème fraîche et qu’il adore écouter des cassettes de Creedence (Clearwater Revival) dans sa voiture mais qu’il déteste les Eagles.
Tout commence un soir, lorsque se reposant dans son bungalow, couché sur son tapis, déboulent deux voyous qui lui réclament l’argent que sa femme doit à leur boss Jackie Treehorn, pour couronner le tout l’un des malfrats prend le soin d’uriner sur son tapis.
L’ennui c’est que le Dude n’est pas marié, apparemment il y a confusion sur la personne. Le Dude va donc voir son homonyme millionnaire pour obtenir réparation et éclaircir la situation, il ne sait pas dans quel imbroglio il vient de mettre les pieds…
Venons-en à ces variations:
le personnage de l’animateur radio du « Fisher King » de Terry Gilliam avec Robin Williams ressemble au « Dude », tout au moins physiquement.
Lui-même étant musicien et chanteur, Bridges interprète une rockstar toxicomane dans le très raté « Tideland » toujours de Gilliam.
Dans « Crazy Heart » de Scott Cooper dans lequel il campe un chanteur country « has-been » et pour lequel il a obtenu un oscar.
Mais c’est surtout dans les « Chèvres du Pentagone » de Grant Heslov que la similarité est la plus flagrante; Bridges y campe Bill Durango, un consultant chargé de développer des techniques de combat alternatives fortement inspirées du courant « new age »
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