Humant une fraîche haleine dont le souffle rappelle celui de The Libertines, Howler est le nouveau groupe de pop indé à tendance brit-rock qui fait sensation, révélés en 2011 avec leur chanson I Told You Once. Ils ont éveillés les curiosités de notre côté du globe en partie grâce à leur review et charts dans le journal NME, ou ils ont été classés troisième dans la catégorie Meilleur Groupe 2011. Comparés entre autres à The Strokes, leurs chansons n’ont pas injustement tracé leur chemin jusqu’ici; leurs mélodies pleines de couleurs sont effectivement sexy. Ils proviennent d’Amérique et ont comme une envie de conquérir le monde… Affichant un visage pâlichon et une coutûme maigreur, le chanteur Jordan Gatesmith beaucoup comparé à Julian Casablancas ne cache son expression espiègle sur aucun cliché de son groupe. Après avoir commencé moultes projets musicaux infructueux, la bonne pioche fût Howler avec ses camarades Brent Mayes, Ian Nygaard, Max Petrek et France Camp. Les cinq jeunots (d’une moyenne d’âge de 19 ans) ont sorti leur premier album America Give Up aux aurores de 2012. Pas mal du tout, bien qu’il va de soi qu’on est là loin du génie des albums de The Strokes. Regorgeant de sons saturés au beau milieu d’une ambiance shoegaze, les guitares respectivement très crunch sont très présentes comme sur le très bon « Back To The Grave ». La voix du chanteur jongle entre le ténor et de légers braillements, tissant leur empreinte au fil du disque. « Too Much Blood » se veut plus lent, et transporte via son ambiance archaïque, (ou Archive-ique). En entendant « Wailing (Making Out) » l’on s’agace d’un éventuel plagiat sur les Strokes, remettant en question leur originalité. La suivante « Pythagorean Fearem » confirmera l’inverse; pêchue, geradeaus, splendidement rock dans sa pop. « Back Of Your Neck » qui est le single de l’album, est effectivement truffé de mélodies attachantes et conçues pour infiltrer le cerveau.
En fait, c’est un très bon album de pop-rock comme on en voulait. Mais il ne reste plus qu’à se démarquer de leur calque sur Casablancas et sa bande.
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