Comme beaucoup d’hyperactifs musicaux, Graham Coxon a tendance à ne s’être jamais arrêté; il est connu comme étant le fondateur du groupe Blur avec Damon Albarn en 1988 avec lequel il a participé sur sept albums, s’ajoutant le prochain en prévision pour le courant de l’année 2012. Sa carrière solo a commencé en1998 avec l’album The Sky Is Too High. Graham Coxon avait quitté Blur en 2002 peut avant l’enregistrement de l’album Think Thank suite à une dispute concernant ses problèmes d’alcool, puis les a rejoins en 2007 sain et sobre. Entre le début de sa carrière solo et aujourd’hui, il a en tout produit huit albums. A+E, présentant un genou écorché – d’ailleurs le seul album qui n’est graphiquement pas une peinture, dont certaines sont faîtes par lui-même-, dévoile déjà ce qui nous attends; un album qu’il vaut mieux écouter assis. L’on n’est pas non plus obligé d’être fou pour l’apprécier mais c’est tout de même mieux. Comme ses précédents disques, les subtiles guitares distortionnées mises en avant incarnent le style de Graham et façonnent A+E. La robuste introduction Advice saura faire taire les plus sceptiques, un titre rock qui ne manque de rien. City Hall déboule avec une batterie électronique assumée qui fera tout de l’artistique de la chanson, planante et méditative, tout en gardant l’esprit écorché mais vif qui saura introduire la suivante What’ll It Take, qui elle transpire quelques effets eighties. L’ambiance restera la même tout du long de ce petit chef-d’œuvre. Le groove de Seven Naked Valleys rappelle un peu le psyché et jouit d’un grandiose refrain, qui probablement se vantera d’être un des meilleurs de la galette. Sans pour autant faire de l’ombre au reste, qui se clôture avec Ooh, yeh yeh, single de l’album qui fait son chemin sur youtube. En résumé, Graham Coxon est un brave gaillard qu’il ne faut omettre de connaître.
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