Pour ce week-end, que diriez-vous de participer à des fêtes plus que gigantesques ?
C’est même peu dire tant ce sera paillettes et costumes trois pièces de grands couturiers à ne plus savoir qu’en faire grâce à Gatsby le magnifique !!! Nouveau métrage de Baz Luhrmann que l’on connait bien pour son amour des décors ultra colorés et vivants comme dans Moulin Rouge, ses chansons qui font respirer et danser ses univers et ses romances qui nous font couler les larmes par torrent !
Cette fois-ci il nous transporte dans le New-York du début du 20ème siècle, dans les années trente pour être précis, pour faire la connaissance d’un gentleman dont l’histoire, dans le roman éponyme, est prétendument inadaptable (étonnamment, ce n’est de loin pas la première adaptation du livre de Fitzgerald ! Il y a eu, avant celui-ci, 3 versions sur grand écran, un téléfilm et une adaptation à l’opéra… la plus connue étant certainement celle de 1974 avec Robert Redford interprétant Gatsby, réalisé par Jack Clayton et scénarisé par Francis Ford Coppola). Dans cette version 2013, le film hérite de la patte de son réalisateur dont l’univers semblait être tout désigné pour faire honneur à l’oeuvre originale et ses envies dénonciatrices. Ici c’est surtout une explosion visuelle et sonore de tous les instants, un métrage magnifique, ultra léché et peaufiné jusqu’à la démesure, qui habite le personnage principal. L’opulence à tous les niveaux a été très certainement le mot d’ordre de l’entreprise et cette mise-en-scène classieuse à souhait accentue encore l’aspect coup de poing que l’on ressent à la vision de l’oeuvre contre la bourgeoisie, ses excès et sa superficialité. Alors, si les acteurs sont parfaitement moulés dans le costume de leur personnage et si l’aspect technique du film est à son top, on regrettera de se dire à l’arrivée : tout ça pour ça !? Comme si toutes les belles promesses de mystères du scénario étaient finalement trop grandes par rapport aux révélations elles-mêmes. Mais ne boudons pas notre semi-plaisir : on ne s’ennuie jamais et le tout nous apporte une telle énergie qu’il serait dommage de ne pas s’en immerger deux heures durant. Allez, sortez votre plus beau chapeau et prenez part aux soirées démentielles de Gatsby en insérant le disque dans votre lecteur, tout simplement !
Avant d’atteindre l’ivresse en vous engageant dans l’aventure, je voulais vous parler de l’édition 3d… d’ailleurs qu’attendez-vous pour vous équiper d’une télé adéquate et de trente paires de lunettes pour faire fonctionner l’industrie de cet artifice qui, à part générer un max de pognon pour les distributeurs et des maux de tête récurrents (ainsi que des yeux qui coulent…) pour les spectateurs, n’apporte rien de mieux qu’une immersion plus que discutable !!! Vous l’aurez donc compris, je milite pour une vidéo à la maison en DEUX dimensions et c’est pourquoi je vous conseille le blu-ray simple qui offre une image cossue et des bonus à foison ! A noter que si vous optez pour le DVD, vous n’aurez pour supplément que les scènes coupées… tout le reste étant destiné aux possesseurs de lecteurs à la lentille bleutée.
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