Ce weekend du 17 au 19 juin, c’est la célébration de la musique qui a pris possession des villes ! Et ce, malgré la désapprobation de la météo, avec des artistes plus en forme que jamais et un public qui a parfaitement sû se mouiller… A Genève, c’est une grosse édition de prévue qui a eu lieu cette année puisque la 20ème au compteur. Ainsi, la ville a joué ses plus belles cartes sur des points marquants de cette édition qui a conquis les citoyens, forts rassurés par le retour du beau temps en début de soirée ce samedi. Il y a eu la mise en place exceptionnelle de pianos éparpillés dans toute la ville, permettant d’assister à de talents imprévus dans le quotidien, également un cinéma musical, une parade de danseurs, … Il y en a eu pour tous les goûts, passants du reggae au rock, de la musique classique à la danse indienne ou encore de la chanson folk à l’électro !
Un autre point fort de la soirée fût un groupe américain spécialement programmé pour rendre heureux au plus haut point les rockeurs du coin : le groupe de métal stoner Karma to Burn ! La scène de l’Usine PTR qui a pour habitude de ne pas délaisser les belles occasions de head-banger avec une bière à la main, ont prévu de rendre ce weekend musical encore plus intense qu’espéré. Pour l’occasion, une petite discussion intermusicale avec le guitariste de Karma to Burn, William Mecum, s’impose :
– Comment te sens-tu en tant que membre d’un groupe influent dans la scène stoner ?
Il est difficile de catégoriser, de mon point de vue je ne nous perçois pas comme une influence.
-Vous jouez maintenant depuis 1997. Avez-vous perçu des changements importants dans la scène musicale depuis vos débuts ? Notamment avec l’apparition d’internet ?
Ca a rendu les choses bien plus faciles pour tourner et rester en contact avec ses fans, ou communiquer en général. Mais on est pas un groupe très portés sur l’informatique, donc on ne s’en est peut-être pas rendu aussi bien compte que d’autres. Comme tu vois là j’écris ma set-list à la main, on est un peu old-school. (montrant une set-list uniquement composée de chiffres)
– Penses-tu avoir encore des choses à compléter en musique, dans un sens personnel ou au sein du groupe ?
Il faut toujours continuer à en vouloir plus, car le jour ou tu seras satisfait s’avérera terrible. Je ne suis donc pas satisfait et suis heureux de l’être ! J’essaie toujours d’amener quelque chose de nouveau à notre musique, sans arrêt…
– Quels espoirs as-tu pour le futur ?
Que ça ne s’arrête pas, de ne pas devenir un jour fatigué. De toujours essayer, toujours foncer… Et de ne pas revenir au statut que j’avais avant de tourner sans arrêt, c’est-à-dire faire des petits boulots. J’ai nettoyé… Et mon plus grand espoir est de ne pas retourner à devoir nettoyer (rires)
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