Pour l’anecdote, j’ai entendu parler de ce film pour la première fois par le biais de la chanson du même titre de Bruce Springsteen, inspirée par ce long métrage.
« Thunder Road » nous dépeint le milieu rural des Appalaches dans lequel on cultive un un esprit frondeur et rebelle.
C’est le sud profond, on n’aime pas trop les lois qui viennent de la capitale et cela se traduit par la culture du « moonshine* »; l’art de distiller clandestinement et de commercer illégalement la gnôle de contrebande.
Lucas Doolin (Robert Mitchum) de retour du service militaire pendant la guerre de Corée, à la ferme, il reprend les affaires de sa famille. Il convoie de nuit des cargaisons d’eau de vie. Il doit lutter à la fois contre la pègre locale et la police fédérale en permanence à ses trousses.
On sent que le sujet tenait à coeur à Robert Mitchum, qui campe donc ce personnage avec sa nonchalance naturelle, les policiers et les méchants ne sont pas manichéens et les courses poursuites sont réalisées de manière très spectaculaire, même pour l’époque.
Détail amusant, Le fils de l’acteur (James Mitchum) joue également le petit frère de Lucas que le grand Robert enjoint à éviter la contrebande pour travailler dans l’aviation.
Si vous êtes « fan » de Robert Mitchum, ce film (disponible en import américain à la Fnac) vous sera tout aussi indispensable que son disque de Calypso, « Calypso-is like so… ».
*Moonshine: littéralement « clair de lune ». Eau de vie distillée illégalement dans un alembic, souvent la nuit, d’où le terme. Appelée aussi « white lightning » ou « mountain dew », « hooch » et bien d’autres termes encore.
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