Le mois d’août étant déjà bien entamé, voici venu le temps de préparer sa nappe de pique-nique et de sortir tante Brigitte ! Le Grill the Hill Festival est un festival au concept ingénieux qui permet à ses hôtes de griller son bout de bidoche tout en appréciant les découvertes locales et les subtilités de programmation venues d’ailleurs !
Ce festival est la fraîche progéniture d’une bande de potes passionnés de rock/métal qui voient petit à petit leur projet s’agrandir.
La 3ème édition qui a eu lieu ce samedi 13 août en est la preuve luisante d’une parfaite réussite, autant du point de vue de l’organisation que du défilé de visiteurs motivés, voyant leur journée se dérouler dans la grillade et la bonne humeur.
Prenant cette année place à Lausanne dans une immense grange lors d’une journée ensoleillée, la programmation musicale a fait danser, rire et pogoter, tout ça grâce à des uniques découvertes et une scène locale qui se confirme d’être en pleine révolution!
En ouverture, le duo féminin The Chikitas s’est déguisé pour l’occasion et ont fait crier leurs amplis avec leur grungy-punk entraînant. Suivies de Connection, un groupe de la région qui a emporté l’assistance avec leur pop/rock efficace. Une belle surprise ensuite avec la découverte des Dee Diglers, probablement les Dead Kennedy’s de Suisse qui ont mené un live garage-punk qui aurait pu démonter la grange par leur énergie commune (et +1 pour leur rock attitude, car le batteur s’est tout de même mis tout nu). Laissant place ensuite à des shows pour les métalleux ravis, avec le groupes Elenkhos, puis Elizabeth, la nouvelle formation de l’ancien chanteur de Nostromo qui a fait partir l’assistance dans un pogo on ne peut plus furieux… Les Bâlois de ARF ont par la suite animé l’ambiance avec un rock/jazzy tendre à se mettre sous la dent. Puis, venus de Lille, Ed Wood Jr. est un duo particulier au son rassasiant et électrisé. Pour bien finir cette soirée, le son trippé de B.o.B puis Bagherra en tête d’affiche ont rendu la salle sauvage et ont probablement provoqué bien des « headbang-hangovers ».
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