Ah, les animes, ces mangas déclinés en dessins animés qui, malheureusement encore pour certains (on ne remerciera pas Ségolène Royal et la croisade qu’elle mena des années durant contre tout cet art Japonais et le soi-disant mal qu’il véhiculait!), n’amènent qu’ultra violence, sexe et gratuités en tous genres, à l’image de la mythique série Ken ayant bercé notre jeunesse ! Voici un extrait provenant d’une version plus récente de ce dernier :
Il est vrai, c’est corsé, mais nous sommes tout un public à apprécier cela; surtout, ces excès ne sont l’apanage que d’un petit pourcentage de l’offre ! Bons nombres de ces dessins animés véhiculent des messages positifs sur la vie mais aussi nous font découvrir ses aléas, ses côtés plus tristes ou sombres, sans nous mettre des images démoniaques dans la tête ! Si vous cherchez de la lobotomie cathodique, c’est maintenant, en allumant votre téléviseur, que vous trouverez la pire ! Et ce n’est que le début !
http://www.youtube.com/watch?v=sXzOausSyyY&feature=BFa&list=PL2F2ABE09A94A21FB
Summer Wars (サマーウォーズ, Samā Wōzu), 2009 : alors est venu ce deuxième ovni, un chef d’oeuvre incontesté. Sorte de génial cocktail dans lequel un jeune homme plutôt doué en informatique sera aidé par une famille de samouraïs des temps modernes dont les armes sont devenues la haute technologie ! Ils devront affronter un virus destructeur surpuissant à l’apparence monstrueuse menaçant de détruire le monde via un réseau internet. Suivra une aventure palpitante aux couleurs incroyables dont la vision en haute définition rendra l’expérience encore plus hallucinée. Une pépite trop rare qui saura se faire apprécier par tout un chacun tant l’entreprise est belle et puissante.
On attend maintenant le nouveau métrage de Hosada, sorti en France au cinéma le 29 août (mais rien chez nous), Les Enfants loups (おおかみこどもの雨と雪, Ōkami Kodomo no Ame to Yuki), avec une impatience certaine !
5 cm par seconde (秒速5センチメートル, Byousoku 5 centimeter), 2007 : un moyen métrage dont la beauté n’a d’égal que la force évocatrice qu’il développe chez ses spectateurs. D’une amplitude rarement atteinte, cette heure d’animation japonaise est une flèche de pureté que l’on aimerait éternelle. 5 cm par seconde, c’est la vitesse à laquelle tombent les pétales de cerisiers mais c’est surtout la vitesse de pénétration de ce conte aux amours impossibles dans votre inconscient, telle une flèche en plein coeur s’installant durablement.
Voyage à Agartha (星を追う子ども Hoshi o Ou Kodomo), 2011: c’est, enfin, celui qui m’a donné envie de vous faire découvrir tous ces chefs d’oeuvre. Un savant mélange féérique entre Le voyage de Chihiro et Princesse Mononoke dont la vision vous accueillera dans un havre de rêves et d’envie d’aller dans la direction de son prochain, de le connaître et de l’aimer. Alors, vous qui appréciez les oeuvres du studio Ghibli, je vous incite à tenter ces voyages dont la vision saura vous toucher et vous rendre heureux.
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