Dure journée? L’envie te prend de ressortir ta vieille Fender du placard à balai et de saucer ton weekend avec du son à en faire peur ta grand-mère? Ne va donc pas chercher plus loin; cette fois-ci c’est à Winterthur que ça se passe… Les Hathors, un groupe qui sous leurs airs de gentils garçons qui repassent leurs slips ont jeté leurs cravates il y a bien longtemps. Dix ans que ces trois messieurs passent leur temps dans leur garage à concocter leur belle recette, qui une fois sortie du four se présente comme un cake stoner avec un glaçage de grunge, filtré avec un mixeur easy-listening puis décoré d’une cerise de mélancolie… Marc, Terry et Marcel, pour nommer ces trois cuisiniers, ont sorti dernièrement leur premier album éponyme sous le label lausannois Headstrong.
Fondé il y a dix ans déjà, le groupe Hathors se sont rebaptisés en 2006 après avoir tourné sous leur précédent nom « Nowhere ». Leur éducation musicale s’est faîte au bon vieux son tout comme récent, en passant entre autres par Led Zeppelin, Alice in Chains, Smashing Pumpkings, System Of A Down, Rage Against The Machine… Ils ont été notamment découverts cette année après avoir remporté le tremplin du Wacken Festival, une expérience qui leur a valu de disposer d’une horde de nouveaux fans.
Leur album est un petit chef-d’œuvre, qui se dessine de riffs authentiques et inspirés. L’entrée en matière se fait avec « Holy Shit », voilà déjà un titre qui saura faire bondir le chat du sofa. « Pretty Kill » et « Keeping Secrets » s’en suivent pour une ambiance plus gentille mais tout aussi appréciable. Le morceau « Hula Rock » a tout de l’everest de l’album.. jusqu’à entendre « S**a Boy », qui ressortent au cœur de morceaux qui rendent l’écoute entre magie et fiesta.
EN GROS
Si vous n’êtes pas un adepte de rock trop lourd mais que vous avez aimé Greenday, pas d’inquiétude, les Hathors ont de quoi plaire à tout le monde. Précipitez-vous sur leur single «Keeping Secrets» que vous avez peut-être déjà eu l’honneur d’entendre sur Couleur 3. Pour ceux qui en ont marre de Greenday, il faudra sérieusement faire écouter à votre grand-mère l’album entier, en extrait ici .
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