Après une première volée d’albums magiques et imparables dont nous ferons le compte-rendu à une autre occasion, le dirigeable Led Zep, crachote un peu et termine sa course, en sauvant l’honneur avec trois opus honorables(dont un posthume).
Curieuse pirouette de l’histoire du rock, qui voit, à trente trois ans d’écart, la ressortie de « Coda »(1982) conclusion forcée et dernier chapitre de la saga d’un des sinon du plus grand groupe des années 70, j’ai nommé Led Zeppelin: à l’époque, cet opus est la solution contractuelle pour effectuer une sortie élégante pour un groupe dépossédé de son âme rythmique, le batteur, John Bonham décédé en 1980.
« Coda », Bouquet inespéré d’inédits, couvrant la période 1970 1980, représente, dès lors, la dernière salve d’honneur pour les uns ou un appendice inutile et fonds de tiroirs pour les autres. Ne boudons pas notre plaisir, et commençons par le début, avec « Presence » paru en 1976, donc.
Pochette énigmatique, pour cet album accouché dans une période trouble faite d’annulation de tournées. Robert Plant suite à un accident de voiture se voyant dans l’obligation d’enregistrer l’album cloué à une chaise roulante. Le résultat final est mitigé, avec une moitié des titres « punchy » qui auraient pu aisément figurer sur « Physical Graffiti », mais qui sont malheureusement un peu plombés par une la suite épique « Achille’s last stand » en ouverture et ce ne sont pas les trois morceaux dans des versions alternatives(« Royal Orleans », inédits qui pourraient changer la donne de cette de l’édition Deluxe.
C’est tout le contraire pour « In through the door »(1980), on va voir plus loin. Avec ce dernier disque enregistré par le groupe au complet, ce sont les problèmes d’addiction aux drogues de Page et Bonham, qui viennent perturber la bonne marche du groupe, éxilé provisoirement au Danemark pour (des raisons fiscales, le groupe en est réduit à Plant et John Paul Jones, qui prennent les commandes. Ce dernier s’amuse d’ailleurs beaucoup à faire joujou sur un nouveau clavier. Ici, les morceaux inédits sont significatifs du fait qu’ils auraient largement rehaussé le niveau général du disque…C’est dire!
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