Après avoir arrangé le premier album des L5 (Popstars) il compose sur deux album de son ex, Jenifer (Star Academy)
Puis il décide de produire la bande originale de « ALIVE » (et d’y jouer). Dès lors, il commence à se faire un nom : Maxim Nucci.
.
.
…
.
Son premier album éponyme (2006) étant un échec commercial, il se retire pour mieux revenir 3 ans plus tard sous les traits d’un personnage à la Tim Burton, cheveux longs, grimé et accouplé d’un chapeau à plume. « Mais c’est dommage, une si bonne bidoche » commenterait Marie-Thérèse Porchet, car en plus de n’être pas vilain, ce garçon de 31 ans est talentueux.
Sous le pseudo de son personnage, il publie donc un premier album en anglais assez inattendu : « Tree of Life » (2009).
Très bien accueilli par la presse musicale et le public, ce stimulant premier album de Yodelice est un concentré de pièces folk-pop très frais qui reçu le prix « Album Révélation de l’Année » en 2010 aux Victoires de la Musique.
« C’est autant un coup de coeur pour l’artiste que pour sa musique. Il nous entraîne dans un univers tout à fait spécial. Son style est difficile à décrire : c’est pop, un peu folk, mais en tout cas, très personnel. Les paroles de ses chansons, bien qu’en anglais, sont plutôt compréhensibles avec un peu d’oreille. C’est cependant en concert qu’il est le plus intense. Son style vestimentaire, sa stature et son regard, le tout nous transporte dans son univers. Entouré de musiciens talentueux, il offre un show qui finit trop vite, tant il est fabuleux. Yodelice est une révélation à ne surtout pas manquer. » dira Daisy, Adhérente Fnac, de cet album dans le recueil des 10 ans de Coup de Coeur. En voici un extrait. Et un acoustique ici.
Sur son deuxième album dont je veux traiter ici, nommé « Cardioid » (2010), Yodelice repars avec la même formule, tout en sublimant par les arrangements, des mélodies que l’on croit, bizarrement, déjà connaître…
L’album sonne bien et juste, aucune fausse note, le tout est bien ficellé et ne souffre d’aucune faiblesse. J’en veux pour preuve ce sublime More Than Meet My Eyes : Passez outre, s’il vous plait, le clip (digne des plus grands ballets de Kamel Ouali), car le titre en vaut pourtant la chandelle.
Tout autant sur Lady In Black ou Wake Me Up qui sont comme des airs déjà connus, des vieux copains qu’on revoit par hasard. Yodelice a la curieuse subtilité de transcender chaque refrain comme si le but ultime de cet album est de nous (re)plonger dans les délices psycho-insaisissables de Rodriguez.
Oh, vous ai-je déjà parlé de cet album essentiel?
Ce chef d’oeuvre folk-funk des années 70 est un objet culte pour tout amateur de folk psychédélique.
« Un disque court comme le veut l’époque (32 minutes) et qui présente un Rodriguez qui se balade dans toutes les discographies des grands artistes de l’époque, allant faire un coucou à Dylan (superbe texte que celui de This Is Not A Song, It’s an Outburst: Or, The Establishment Blues), revenant serrer la pince à Donovan, jammant avec Love (on jurerait que feu Arthur Lee est derrière les manettes), demandant conseil aux Beatles ou prennant un verre avec les producteurs de Motown.
‘Cold Fact’ est un peu tout cela à la fois. Un album de folk psyché, éclaboussé de pop et de blues (Gommorah (A Nursery Rhyme)), le tout aussi bien ancré sur son époque, les années 60 (sur la majorité du disque) que sur les années 70 (Only Good For Conversation) et entouré d’une production soulful, très Motown, au son très chaud (son I Wonder aurait pu sortir en single sur le label de Diana Ross et de Marvin Gaye). » http://ileftwithoutmyhat.blogspot.com/2008/11/oldies-rodriguez-cold-fact-1970.html
Je vois (hormis le chapeau!) pas mal de points communs entre les deux et je vous conseille « Cold Fact » tout autant que ce nouvel et délicieux album de Yodelice!
Petite anecdote au passage, Papa Maxim et Maman Jenifer ont eu un fils : Aaron, qui est le nom d’un groupe que j’affectionne également 🙂 https://blog.fnac.ch/?p=3245
Laisser un commentaire