Voici mon dernier article avant les vacances. Je vous assure que je n’aurai besoin de rien d’autre pour passer l’été… et si un seul et unique métrage fait mon bonheur deux mois durant, c’est que cette pépite est d’une telle profondeur et tellement dense quant à ses niveaux de lectures et de compréhension que j’ai eu l’impression de vivre un moment plus qu’unique de cinéma, au-delà de tout ce qui a pu être fait ou imaginé jusqu’à présent ! Ce titre, c’est Cloud Atlas ou la cartographie des nuages… préparez votre brosse à dents et une ration de survie car l’aventure va être éprouvante mais galvanisante comme jamais ! Le voyage commence ICI !
Il faut savoir que le film a été un bide retentissant au cinéma, surtout aux Etats-Unis…
Pouvant faire peur par sa complexité et son engagement émotionnel, il sera hué par certains n’étant pas touchés par ses concepts, un peu à la manière de Tree of Life ou Comsopolis. A mon avis, il a été plus qu’incompris car certainement trop visionnaire. Il a eu bon nombres de défenseurs amoureux de l’objet mais surtout un bon gros pan de la société n’a pas pu entrer dans son histoire. C’est vrai que les presque trois heures du film peuvent rebuter et que toutes ces histoires mêlées, au tout premier abord sans grand lien, peuvent laisser certains sur la touche. Mais ceux qui arriveront à entrer dans ce métrage seront transportés dans quelque chose d’infiniment grand qui saura vous élever vers un monde où les destins sont irrémédiablement liés et dans lequel les sentiments, à tous les niveaux, font danser leur univers !
Comment résumer une telle folie ?
Difficile, si ce n’est dire que ce sont 6 histoires différentes, se déroulant dans des lieux et époques avec des personnages fort ressemblants qui vont s’entrechoquer tels des notes de musique, des croches qui s’accrochent, pour mieux s’accorder ensemble dans une mélodie au souffle gorgé d’espoir et d’envie de liberté. Une symphonie magistralement orchestrée de genres touchant autant à la comédie, au thriller, au drame, au film de SF et j’en passe, pour nous offrir un air glorifiant l’amour, avec le plus grand A possible ; c’est le point d’orgue de cet hymne digne des plus grands génies de leur art. Alors, forcément, cette pépite sans comparaison possible est un voyage qui ne plaira et ne parlera pas à tous… mais ceux qui lui ouvriront leur cœur seront transportés comme probablement jamais ils ne l’auront été. Les plus belles vibrations du monde mariées à un amour de l’être humain touchant comme rarement.
Il faut également savoir que la réalisation du film et le montage tiennent de l’exploit…
Et les nombreux bonus vous le prouveront, vous révélant beaucoup de cette folie que les parents de Matrix, les Wachowski frères et maintenant sœur (les temps changent et les sexes aussi…) ainsi que le papa de Cours, Lola, cours, Tom Tykwer, ont réussi à mettre sur pieds. Un planning de malade pour combiner les lieux de tournages différents, dans quatre pays tout de même, et la nécessité d’avoir les acteurs présents dans une logistique préparée des mois à l’avance, relevant de l’épreuve de force. Un film tant lyrique et non conforme aux blockbusters est forcément très difficile à produire, et on comprend ô combien ce fut une aventure passionnante et importante pour les réalisateurs de pouvoir donner naissance à ce chef d’œuvre absolu ! Prenez votre temps, ouvrez votre cœur, afin de recevoir au mieux cette flèche pure de passion et d’envie d’aimer… et embarquez dans Cloud Atlas ! Il a déjà propulsé de nombreuses personnes aux anges et vous l’aurez compris, j’en fais partie !
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