UN RAPPEL POUR CEUX QUI NE CONNAISSENT PAS LA SAGA ALBATOR:
En 2097, Albator corsaire de l’espace navigue dans le cosmos, à bord de l’Arcadia, le capitaine renégat et son équipage combattent la coalition de Gaia pour sauver la planète Terre.
Dans le film le jeune Yama s’infiltre sur l’Arcadia, sa mission tuer Albator.
Albator(ou Harlock), son nom original, a d’abord existé en manga crée par Leiji Matsumoto, à partir de la fin des années 60. La série culte devient un dessin animé en 1978, qui débarque en France, le succès est immédiat. Suivra plus tard « Albator 84 » puis de nombreux films et séries OAV(original animation video): « Saga Harlock »(1999) et « Cosmowarrior Zero »(2002) et plus récemment « Captain Harlock, Endless Odyssey » en 2002/2003 et finalement, le film que voici en image de synthèse.
POUR: TRANSPOSITION REUSSIE:
Le public des années 2000, biberonné aux jeux vidéo et qui n’était même pas né à l’époque, attendait une adaptation grandiose de la saga originale. C’est chose faite! Quoi de mieux donc que l’image de synthèse pour rendre avec brio les combats inter-galactiques du capitaine Albator. Graphiquement, l’écart est quand même grand entre les séries animées même les plus récentes et le film dont nous parlons.
A l’instar d’un Batman, la transposition plus sombre et gothique du pirate est une réussite.
CONTRE: RELECTURE DENATUREE:
Autant le dire tout de suite, je fais partie moi-même de la fameuse « génération Albator » francophone et me réjouissais de voir une transposition de l’animation au film. J’ai l’impression qu’on me vole ma madeleine de Proust par l’utilisation de l’image de synthèse. Cela aurait passé, à la rigueur, avec de vrais acteurs évoluant dans des décors numériques, mais là, nous sommes plus prés d’une esthétique-laide-de jeu vidéo que de la poésie-bien qu’archaïque-de l’animation originale de 1978.
Soyons clair, je ne suis pas opposé par principe, à l’image de synthèse, j’ai-par ailleurs- adoré les séquences du « Hobbit » employant cette technologie, mais dans Albator, c’est l’aspect « caoutchouc » des personnages qui me déplait.
Le résultat certes spectaculaire, en jette plein la vue mais semble creux, il manque notamment à notre héros son trait caractéristique: la mélancolie.
Au final une jolie enveloppe au scénario confus.
Personnellement, j’en reviens à l’original, mystérieux et inquiétant(où sont passées ici les silphydres, par exemple?)qui tient toujours la route, malgré tous les progrès faits en animation entre temps.
LE DEBAT ET LANCE ET JE VOUS INVITE, DONC, A VOUS EXPRIMER LIBREMENT SUR LA QUESTION! A VOUS DE JOUER…GO!
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