Paolo Virzi, m’avait réjoui, il y a quelques années avec la comédie dramatique « Chaque jour que Dieu fait », qui décrivait les galères du quotidien d’un couple de trentenaires mal-assortis. Ici, changement de décor, pour un milieu, disons plus cynique et désabusé.
Nous sommes dans l’Italie contemporaine près du lac de Côme, « Les Opportunistes(Il capitale Umano) »-je reviendrai sur ce titre et sa traduction française- met en scène deux familles à l’opposé en termes de milieux sociaux. D’un côté de l’échiquier, Il y a la richissime Carla Bernaschi(Valeria Bruni-Tedeschi), de l’autre, Dino Ossola(Fabrizio Bentivoglio) agent immobilier au bord de la faillite. A la veille d Noël, un fait divers va réunir les destinées de ces deux tribus et les bouleverser profondément.
Le cinéaste Paolo Virzi, a transposé une histoire américaine se déroulant dans le Connecticut et inspirée de la chute des « edge founds ». En l’occurrence, le best-seller de Amidon « Human Capital ».
Rien à dire en ce qui concerne le jeux des acteurs et actrices, en particulier Valeria Bruni-Tedeschi, remarquable en grande bourgeoise, mécène des arts et comédienne frustrée.
Pour revenir au titre: « Les Opportunistes », escamote le jeu de mots entre « Le Capital », l’Argent et son pouvoir et « Capital humain » autrement dit, la part de l’humain, sous-jacents dans le titre original… Dommage! Le titre français sonne plus cynique.
Peu ou prou de bonus pour cette édition: juste un clip vidéo de la chanson « I’m sorry » de la B.O. par le groupe Jack O’s Farm.
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