Le cinéaste mexicain Alfonso Cuarón avait été révélé par « y tu mama tambien »(2001), réalisateur aux talents multiples, on lui doit également la « Petite princesse »(1995) ou le « Prisonnier d’Azkaban »(2004) dans la série Harry Potter.
Plus récemment, « Les fils de l’homme », en 2006 avait fortement secoué les esprits.
Avec « Gravity », Cuarón, s’attaque à la SF, le sujet de son long métrage brille par sa simplicité; lors d’une expédition à bord d’une navette spatiale, pour un simple contrôle de routine, le docteur Ryan Stone(Sandra Bulllock) est accompagnée par l’astronaute Matt Kowalsky(George Clooney). Une pluie de déchets s’abat sur leur vaisseau le détruisant complétement, seuls survivants de cette catastrophe, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour regagner la Terre. Leur réserve d’oxygène se réduit dangereusement…
Au cœur de ce paysage stratosphérique majestueux, c’est une course à la vie qui s’entame. Le spectateur, scotché suit Ryan dans tous ses mouvements, en parallèle, notre héroïne, se confie à son quo-équipier, nous apprenons, par exemple, le traumatisme causé par la mort de sa fille.
Dans ce dispositif minimaliste(deux personnages, un décor), l’âme et le caractère peut s’exprimer finement. Habitué- en temps normal-à babiller et animer les missions avec le récit de ses exploits, Kowalsky, encourage et dirige sa coéquipière alors qu’autour d’eux le danger et la mort se font toujours plus pressants.
Même si il n’y a peu de chances, on s’accroche avec Ryan et on veut à tout prix qu’elle s’en sorte…
« Gravity » se présente donc comme un film de science fiction atypique, pouvant rassembler autour de lui autant les amateurs de blockbusters que les passionnés de cinéma d’auteur(quelque part entre « Solaris » de Tarkowski et « 2001(…) de Kubrick). J’imagine que de le voir en 3D est encore plus percutant.
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