Sans doute, le nom de Christopher Ortega ne vous dira rien, normal, car comme vous et moi, il fait partie de la foule anonyme des braves gens.
Par l’entremise de son épouse, j’ai eu connaissance du texte suivant, que je ne résiste pas à l’envie de vous faire découvrir(avec l’autorisation de son auteur).
Christopher s’est livré à un exercice de style assez amusant : écrire un récit exclusivement composé de titres de films, à vous donc de les reconnaitre :
« Il était une fois, un homme qui en savait trop répondant au nom de Hugo Cabret accompagné d’un poisson nommé Wanda, toujours prisonniers du temps, qui après avoir pris le Midnight Express en subissant le choc des titans, se demande s’il faut sauver le soldat Ryan des griffes de la nuit pendant que l’agence tous risque relève une mission impossible entourée du cercle des poètes disparus dans le monde perdu de E.T.qui veut franchir la ligne verte avec les Daltons pour rejoindre les deux tours où Harry Potter a fait la rencontre du 3ème type en compagnie des Men in Black et ce durant l’Independence Day!
Le jour d’après, soit 28 jours après l’an 2012, j’ai oublié de dire à maman que j’ai raté l’avion tout ça à cause du vol du condor et de l’aigle de fer faisant des Hot Shots pendant un vol au dessus d’un nid de coucou avant d’atterrir sur Cloverfield.
Sans oublier le retour vers le futur de Jack Burton dans les griffes du mandarin qui s’est fait rattraper par l’enfant sacré du Tibet avec l’aide du flic de Beverly Hills pourchassant le Terminator dans la banlieue 13, sans peur sans reproche tel le chevalier noir sortant de chez Subway après un dîner de cons accompagné du dénommé « Le Hobbit » et des Schtroumpfs, en même temps que le Toxic Avenger qui s’est débarrassé du Crocodile Dundee en le dénonçant à la Police Academy qui se vantait d’avoir eu la peau de Roger Rabbit!!!
Souviens-toi l’été dernier, lors de notre grande vadrouille quand nous avions mangé un American Pie, au bord de la plage du Grand Bleu, pas loin de chez Brice de Nice, tout en sirotant un Diabolo Menthe?
Le jour le plus long qui nous a permis de tuer le temps avant d’atteindre notre destination finale chez Charlie et sa chocolaterie, en taxi conduit par un certain Forrest Gump, qui était certain d’avoir vu les diable s’habiller en Prada, un vendredi 13, date à laquelle l’exorciste se débarrassait de l’esprit de Ghost Rider qui s’est emparé des âmes des fausses blondes infiltrées dans le cercle du dernier samouraï vivant son aventure intérieure l’amenant à envoyer de bons baisers de Russie pour celles et ceux qui ont passé des nuits blanches à Seattle.
Même dans le Village où les autres pensent que le père Noël est une ordure, car il était complice du Prince de sang mêlé, dans l’affaire Pélican, qui a dénoncé leur braquage à l’italienne lors des jeux Interdits du Code Da Vinci, qui a permis aux Avengers de découvrir que le Secret de la licorne n’était autre que Hansel et Gretel se faisant passer pour des Banlieusards dans le Monde de Ralph et celui D’Alice au Pays des Merveilles.
Il me reste qu’à vous dire au revoir à jamais, mais vous devez savoir que la Véritable Histoire de Benjamin Button ainsi que le fabuleux destin D’Amélie poulain font partie des phénomènes ne figurant que dans les histoires enchantées nous persuadant d’acquérir un sixième sens afin d’éviter un massacre à la tronçonneuse perpétré par un desperado à Jumanji pas loin de chez Madame Doubtfire racontant une Histoire Sans Fin.
Certes demain ne meurt jamais mais personne n’est à l’abri d’un coup de foudre à Notting Hill, ni d’une guerre des mondes… »
Extrait de Mémoires d’un homme invisible seul au monde.
Texte: CHRISTOPHER ORTEGA, tous droits réservés.
Si cela vous tente, vous êtes libres d’utiliser, l’espace de ce blog et de cette rubrique pour nous faire part de votre version de cet exercice de style.
Vos commentaires ou réflexions sont également les bienvenus.
Merci encore à Dolorès et Christopher Ortega.
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