C’est vite dit, mais au moins vous le saurez N°9. Une comédie jubilatoire, un nouvel an presque tout pourri et un cheval qui tient mieux que les humains !

Une excellente comédie, hautement recommandable et inventive, ayant une pêche d’enfer ! Rien que ça, oui ! Produit par Ben Stiller et réellement tordant, ce film est un remède à bien des maux et fera fonctionner vos zygomatiques jusqu’à épuisement. Avec, entre autres, Jesse Eisenberg qui campait le créateur de Facebook dans le métrage de David Fincher, on ne peut que se réjouir de ce moment qui, tout en étant bien régressif, est très loin des bêtises intercontinentales comme seuls les « teen movie » peuvent nous offrir ! Alors, pour une fois que c’est recommandé par votre médecin, sautez sur l’occasion !

Voilà une comédie romantique bien loose qui semblait avoir toutes les cartes en mains pour nous offrir un des pires moments de cinéma que la terre ait connus. Alors, oui, c’est navrant par moments tant les clichés et les fautes de goûts passent du pénible au ridicule. Oui, c’est parfois long car les acteurs formant par ailleurs une belle brochette sont à la ramasse et se demandent pourquoi ils ont dit oui au projet. Et non, ce n’est pas la résurrection du réalisateur Garry Marshall dont la réussite artistique de Pretty Woman semble loin, très loin. Mais il faut bien avouer que, dans l’avion qui me menait au Japon, j’y ai pris un certain plaisir, parfois coupable mais complètement assumé (enfin pas trop quand même…) ! Il faut de tout pour faire un mon…onde !

Pour beaucoup, Spielberg c’était mieux avant, voire pour certains, c’était mieux sans. De mon côté, à part sa Guerre des monde qui m’a ruiné le moral, étant -à mon avis- un des pires remakes que le 7ème art ait connu, son oeuvre continue à me parler et à alterner le rêve du sérieux avec la classe confirmée qui est la sienne.

Qu’en est-il de ce cheval de guerre ? Sans être une de ses réussites majeures, il s’apprécie et se regarde avec énormément d’entrain. On est subjugué par la réalisation qui atteint des sommets d’onirisme au moyen de plans enchanteurs en mettant plein la vue. A ce titre, chaque image est un nouveau défi technique que le réalisateur américain se lance; on en prend plein les mirettes, sans relâche, jusqu’à un final hallucinant. Un film intelligent, remarquablement divertissant !