HANSEL ET GRETEL chasseurs de sorcières.
Oui! mais cette fois-ci, exit les bonbons, et bienvenue aux armes qui ne font pas dans la dentelle ! Parfois, on se demande pourquoi… ou ce qu’il s’est passé pour en arriver là !!? Cette suite des événements du conte célèbre est un ramassis de moisissures comme rarement on en avait vu au cinéma. Alors oui, c’est rigolo, très sanglant, le monde est bien fait et on ne s’ennuie pas trop mais… c’est si absurde dans le fond et dans la forme que l’on ne comprend bêtement pas le but du métrage! Le problème, avec ce film, est que l’on ne rit pas avec les protagonistes mais d’eux, des lignes de dialogue et du manque de conviction de toute l’entreprise. Alors, qu’avaient les scénaristes contre Hansel et sa sœur pour les choisir eux ? Bref… à voir une fois, sur un malentendu, en zappant lors un dimanche pluvieux… ou en sachant qu’arrivé au bout on aura bien passé le temps… sans plus ! On a la terrible impression que les blockbusters sont de plus en plus débiles !
A LA MERVEILLE
Continuons avec un vétéran du cinéma nommé Terrence Malick
Encore plus que Tree of Life, ce film ne se vit presque qu’à travers ses envolées métaphysiques et lyriques… d’ailleurs divisant autant qu’elles rassemblent les spectateurs et critiques. Le voyage fut pour moi moins exaltant que son prédécesseur. Il arrive néanmoins à nous émerveiller en contemplant… en flottant à la découverte de son univers si poétique ! Pourtant, même s’il fait presque la moitié du temps par rapport au gagnant de la Palme d’or, il procure une sensation de mollesse maladroite. A mon goût, le réel problème vient de la voix originale en français d’Olga (Marina) et du manque de compréhension du réalisateur face à cette langue… qu’il doit aimer mais sans bien la maîtriser. Dommage ! J’en attendais tellement… certainement trop ! Cette donnée fut un mur infranchissable m’empêchant de m’ouvrir complètement et apprécier.
SPRING BREAKERS
Voilà un film qui aura fait bien des déçus… annoncé par son distributeur comme la croisade sanglante de quatre jeunes filles faisant voler leurs repères afin de mieux vivre – une vie sans retour possible comme dans un film – en se rendant à la célèbre fête du Spring Break. Ce métrage est plus qu’un objet de cinéma lunaire, sans fard ni attaches et, s’il sera bien plus apprécié par les cinéphiles que par le grand public, il mérite que l’on s’y attarde tant l’énergie de l’espoir et du désespoir combinés règnent en maître dans cette folle aventure !
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