Les chemins de la liberté
Peter Weir, c’est avant tout un cinéma de grande envergure qui raconte des histoires mémorables avec des acteurs inspirés et des décors qui inspirent un respect des plus total. Ici encore, le côté « bigger than life » prend toute sa signification. On assiste à du grand spectacle, les acteurs plus fameux et stylés les uns que les autres, et on s’attache à toute cette troupe bien malade qui ose s’échapper d’une prison de Sibérie à des centaines d’heures de toutes civilisations et entourées des pires prédateurs. Un voyage humain de plus de 10’000 kilomètres d’une rare intensité, emballé avec une classe grandiose, et un plaisir de vouloir faire partager un grand moment épique et homérique comme rarement. Des perles comme ça, on en redemande, c’est certain !
Seul au monde
Voilà un métrage que je n’avais pas eu le plaisir de découvrir à sa sortie vu mon manque d’empathie pour Tom Hanks en général. Alors passer plus de deux heures en sa seule compagnie me faisait trembler… mais bien m’en a pris quand, par le plus grand des hasards, j’ai voulu regarder un film bien dépaysant pour me ressourcer un peu. Si le blu-ray affiche une définition plus que limite dès les premiers plans du métrage, celle-ci s’améliore grandement sur l’île, heureusement ! Revenons au film : ma surprise a été réellement grande quand j’ai eu le plaisir de découvrir la profondeur du scénario qui m’a d’ailleurs achevé sur la fin ! La prestation de Hanks est carrément convaincante. Pour moi qui redoutais l’expérience, celle-ci n’en fut que meilleure ! Un grand film de la part de Monsieur Robert Zemeckis que je remercie pour ce magnifique moment de cinéma.
The Dark Knight Rises
J’ai hésité à vous en parler plus longuement, comme film de la semaine, car ce fut pour moi un final grandiose à une trilogie que personne n’attendait au départ. Mais je pense que vous n’aurez pas besoin de mon avis pour apprécier ou non ce Rises de l’ami homme chauve-souris. Personnellement, à part quelques petits détails comme un manque certain d’émotion entre les protagonistes (à part entre Alfred et Bruce) ou à la mort de Marion (…), la claque et le bonheur furent au rendez-vous ! De frissons en frissons, les scènes s’enchaînent avec une maestria qui nous porte du début jusqu’à la fin. Une conclusion royale pour une trilogie qui fera date, montrant que les super-héros ne sont pas seulement là pour être invincibles comme un James Bond. Puissant et jouissif, il a parfaitement répondu à mes attentes. Désormais, c’est le reboot de Superman qui devient le plus guetté de la famille.
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