Abraham Lincoln, chasseur de vampires
Timur Bemachnitov , c’est le gaillard qui a accouché de Nightwatch, Daywatch et Wanted… trois moments que je n’arrive pas à décrire tant ils sont décousus (surtout pour les deux premiers) au niveau des scènes et du scénario, bien que parfois aux idées visuelles et rythmiques entraînantes. On passe souvent du n’importe quoi au pas compréhensible du tout en passant par le diablement novateur. Alors, on n’attendait qu’une occasion comme celle de cet « Abraham Lincoln » pour laisser ce sale gosse de réalisateur se déchaîner et nous livrer une oeuvre à la fois complètement B car peuplée de monstres de partout mais génialement attachante ! Si l’acteur principal incarnant le célèbre président peine à convaincre pendant certaines scènes, la mise en bouche est splendide avec un prologue riche visuellement. L’histoire nous tient assez en haleine pour ne jamais s’ennuyer et, si tout n’est pas parfait, on apprécie la balade et on se réjouit de voir ce que le réalisateur proposera ensuite !
The Watch (Voisins du troisième type)
Une comédie qui peine vraiment à démarrer mis à part le sieur Vince Vaught survolté dont l’énergie nous crispe plus que nous motive ! Puis gentiment, les éléments de l’intrigue se mettent en place pour nous manigancer et nous prendre subtilement à l’histoire. Pas là où on pouvait l’attendre vu les zygotos engagés dans l’entreprise, j’ai nommé Ben Stiller, Jonah Hill et Will Forte (le seul et l’unique MacGruber en personne !). Le métrage se trouve être joliment doré d’émotions et de tendresse réellement engageantes. Alors, après avoir quand même bien ri lors de certaines séquences cocasses ou diablement timbrées et avoir vu une jolie histoire, et bien… on en ressort satisfait ! Un joli moment de cinéma SF/comédie qui réussit mais qui aurait pu être un classique avec un peu plus de rythme et d’idées.
Seeking a friend for the end of the world
Avec The Watch, les comédies SF sont de sortie et les qualifier d’ovni ce ne serait pas usurper le terme ! Les deux acteurs principaux sont Steve Carell et Keira Knightley (celle-là même surjouant la plupart de ses rôles de manière souvent théâtrale et, à mon avis, un (voire deux !) poil crispante ! Bon, passons car cette histoire de fin du monde a réellement quelque chose de passionnant mais aussi d’attachant. Les idées gagesques sont légion et le scénario ne lésine pas sur l’humour noir et les moments complètement barrés (gloire au bar very Friendly’s et aux amis de Carell n’hésitant pas à sortir de l’héroïne et faire boire leurs enfants durant leurs soirées, habituellement gentillettes, entre amis ! ). Puis tout change de ton, le road movie s’installe sans vraiment délaisser complètement son punch humoristique, le dissolvant plutôt. Les personnages se cherchent dans tous les sens du terme et le rythme se tasse. La fin approche. Les sentiments se font plus forts et l’attachement est maintenant bien réel. On aurait aimé que cela dure plus longtemps, pouvoir encore plus s’imprégner, se sentir vivre, tout en sachant que ce n’est plus que pour quelques secondes ! Un bon et agréable moment dont le second voyage est encore un peu plus percutant à mon avis. Have a nice end of the world !
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