Une soirée mythique au nom du rock and roll s’est déroulée hier soir aux Docks de Lausanne. Pour ceux qui ne connaissent pas encore The Jon Spencer Blues Explosion, la caractéristique de leur son est un rythme blues-funk posé sur des riffs de guitares rock-blues-punk tranchants, eux-mêmes mêlés à un chant entre un parlé-rapé et le chanté. Ils détiennent une harmonie de trio impressionnante et provoquent des secousses électriques à quiconque s’en approche. Basés à New York, Jon Spencer, Judah Bauer et Russell Simins se sont rassemblés en 1991 pour former le groupe, dont le nom inclue celui du leader, Jon Spencer, qui a joué dans plusieurs autres groupes auparavant: Shithaus, Pussy Galore, Gibson Bros., Boss Hog et les Honeymoon Killers… pour en citer quelques uns!
La soirée a commencé au son de l’accordéon avec Mama Rosin, un groupe genevois en plein boom, rempli d’énergie et de génie. Nous les découvrirons notamment au Paléo cette année, pour promouvoir leur dernier album sorti en collaboration avec le groupe Hipbone Slim.
C’est ensuite à la venue d’une paire de gambettes emballées dans un pantalon de cuir en pattes d’éléphants que l’on a compris l’arrivée de Jon Spencer, moulé d’une classe liée à sa naturelle psychose qui a mis le feu quasi immédiatement. Nous voilà partis pour un show non-stop, aux sons de guitares criantes aussi superbes qu’incessantes. La démence était au rendez-vous, leadée par des bruits maîtrisés sortants de la gorge de monsieur Spencer… Un excellent rappel les a fait jouer « Wail », single sortit en 1997, suivi de « Attack ». Voici un extrait du concert:
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