Si l’on veut faire simple pour présenter « Bored to Death », il suffit d’imaginer Wes Anderson ou les frères Coen tournant une série tv à Brooklyn.
D’ailleurs le héros de la série, Jason Schwartzman a travaillé pour ce dernier(Darjeeling Limited/Fantastic Mr. Fox).
L’intrigue est simple, Jonathan(Schwartzman) vient de se faire larguer par sa petite amie et de plus il peine à écrire son deuxième roman.
Pour se sortir de sa déprime et par défi notre héros se lance en détective free-lance.
Le couple de son ami, Ray(Zach Galifianakis, vu dans Very Bad Trip), un dessinateur de comics, ne va pas très fort non plus.
Pour compléter le trio nous avons George(Ted Danson, cf Damages), patron de presse, vaquant de cocktail en partie branchée, ado dans sa tête malgré la cinquantaine bien entamée.
Le lien entre Ray et George c’est la marie-jeanne que l’écrivain fournit à George.
Chaque épisode d’une durée de 26 minutes, est construit autour d’une enquête, que le hasard et une grande part de chance permet à Jonathan de résoudre.
La mayonnaise met deux ou trois épisodes à prendre mais on s’attache très vite aux protagonistes.
Quelques épisodes clef à signaler:
L’épisode 3 « Le scénario perdu » voit la présence de Jim Jarmush en guest-star.
Volet dans lequel, George, par ailleurs très envieux de la chevelure blanche de Jarmush présente le grand réalisateur à Jonathan pour que celui-ci lui écrive un scénario.
L’épisode 7 « L’affaire du sperme volé »:
Inquiété par la disparition de deux lesbiennes que Ray avait aidées à avoir un enfant, Jonathan va retrouver le duo de femmes apprenant que celles-ci faisaient commerce illégal de la semence de son ami.
En bref, pour la subtilité et l’humour de ses protagonistes et pour sa radiographie de Brooklyn, « Bored to death » vaut amplement le détour.
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